ECTS
120 crédits
Durée
2 ans
Structure de formation
Faculté d'économie
Langue(s) d'enseignement
Français
Présentation
Autour d’un socle central de méthodes d’évaluation, diverses thématiques ont été introduites au cours du temps, notamment pour introduire la problématique de la concertation et de l’acceptabilité des politiques ainsi que l’économie comportementale pour appréhender les incitations endogènes dans le champ des politiques environnementales. Outre les évolutions liées à l’introduction du développement durable et des politiques intégrées et participatives, récemment l’acuité des enjeux du changement climatique génère de nouveaux besoins.
Les enseignements de M1 sont très fortement mutualisés avec le parcours Economie Publique et Environnement ainsi qu’à l‘échelle de la mention ou de plusieurs parcours au niveau des outils d’économétrie et d’analyse multivariée. On note notamment en M1, réparti sur les deux semestres et commun à l’ensemble de la Mention un exercice d’application visant à autonomiser les étudiants dans l’analyse d’une question et la mobilisation opérationnelle des outils économétriques dénommé PIR (projet individuel de recherche), expérimenté avec succès depuis 5 ans.
L’intégration des modules spécifiques à l’adaptation et à l’évaluation intervient au niveau des enseignements de M2, avec des mutualisations fortes avec le parcours Économie des systèmes de santé pour les enseignements d’évaluation ou les parcours EPE, Économie de l’énergie et Ecodéva sur les questions environnementales.
Présentation de la formation sur la chaîne Youtube de la Faculté d'Économie :
Savoir faire et compétences
Le champ des compétences relève de l’ingénierie de l’évaluation et de l’ingénierie territoriale.
Pratiques de prospective, l’évaluation de la vulnérabilité ainsi que des compétences plus génériques sur les outils et conditions d’une gestion adaptative et sur la mesure des capacités d’adaptation à différentes échelles.
Organisation
Programme
Voir Modalités de contrôle des connaissances
Au choix : 1 parmi 2
Facultatif
Introduction SAS
Management de projet et évaluation financière
3 créditsEconométrie
Introduction au logiciel R
1 créditsEconomie du développement
4 créditsEconomie de l'environnement
PIR
Economie publique
3 créditsMethodes d'enquêtes
Facultatif
Au choix : 1 parmi 2
Anglais
2 créditsEspagnol 2
2 crédits
Fonctions cognitives (UM3)
Responsabilité sociale des entreprises
4 créditsGéopolitique de l'énergie
3 créditsEconomie du risque et de l'incertain
Excel VBA
3 créditsGouvernance des ressources naturelles
4 créditsEconométrie des variables qualitatives
4 créditsPIR
5 créditsAnalyse de données
3 créditsEconomie comportementale
Méthodes des doubles différences
3 créditsCalcul économique public
3 créditsTopics in experimental and behevorial economics
3 créditsEvaluation des politiques publiques
3 créditsProspectives et climat
3 créditsMesure du bien-être dans les méthodes d'évaluation
2 créditsInformations et labels environnementaux
3 créditsMéthode statistique
3 créditsEconomie du climat et de la transition énergétique
3 créditsEvaluation des effets non marchands
3 crédits
Choice experiment
Mémoire
15 créditsInnovation bas carbone
3 créditsPolitical economy of environmental policy
2 créditsInfographie
Méthode de concertation
Réponse à appels d'offres
Exemples : Scot de transition energétique et analyse cout
Vulnérabilité des territoires
4 créditsModélisation d'accompagnement face aux aléas climatiques
2 crédits
Et après
Poursuites d'études
Les étudiants pourront s’inscrire en doctorat à la suite du master en valorisant (i) soit leur maitrise des outils d’évaluation sur des questions diverses (ii) soit leurs connaissances des problématiques spécifiques liées à l’adaptation au CC.
Insertion professionnelle
Les débouchés du parcours seront très nombreux et diversifiés, en fonction des types d’organisations ciblés.
Dans les organisations internationales (PNUD, PNUE, FAO, FME, Banque Mondiale, OCDE...) ces questions sont au cœur des Objectifs de Développement Durables pour 2030 (ODD) et de l’impact des évènements climatiques sur les moyens d’existence, qui sont deux axes forts des projets développés par ces institutions.
Dans les collectivités territoriales, les bureaux d’études, les ONGs, les services de l’Etat, mais aussi les chambres consulaires et les organisations de producteurs on note une très large diversité de champs d’application relatifs (i) à l’adaptation des secteurs (par exemple l’agriculture face à la sècheresse) ou des territoires (les littoraux face à la montée du niveau de la mer ou les stations de ski face au réchauffement), (ii) à la gestion de risques spécifiques (par exemple inondations, ilots de chaleur dans les villes ...) ainsi que plus généralement (iii) concernant les modalités de l’action publique et de l’acceptabilité de ces politiques avec des spécificités quant aux types de mesures (par exemple les solutions fondées sur la nature) ou aux outils pour prendre en compte les cumules d’impacts ou le temps long ...