Structure de formation
Faculté des Sciences
Présentation
Face au développement des sociétés humaines, les enjeux de conservation de la Biodiversité se multiplient. De plus en plus de questions scientifiques urgentes se posent, en écologie notamment mais pas seulement. Répondre à ces questions nécessitent des recherches appliquées, dont les résultats ont un impact réel sur les pratiques de conservation de la biodiversité et les politiques menées à différentes échelles.
Le Master RAINET’ (Recherche appliquée pour conserver la biodiversité) cible des étudiants désireux de s’engager dans cette voie, et de réaliser une thèse de doctorat après le Master. Ces étudiant.e.s peuvent ensuite travailler comme chercheur.se dans des organismes de recherche publics ou privés ou comme chargé.e de projet scientifique dans des organismes de conservation de la biodiversité en France et à l’International.
Pour plus d’info : https://ingenieurs-ecologues.com/parcours-ge/parcours-rainet/
Objectifs
L’objectif du Master RAINET’ est de proposer une formation véritablement adaptée aux étudiant.e.s souhaitant faire une thèse en biologie de la conservation. Pour cela, les étudiant.es du master RAINET’ bénéficient d’une formation scientifique pluridisciplinaire en biologie de la conservation. De plus, en étant dans la mention de Master Gestion de l’Environnement, les étudiant.es du parcours RAINET’ ont l’opportunité de côtoyer, et de se former au contact des futurs professionnels des secteurs d’activité qui interagissent directement avec la conservation de la biodiversité.
Savoir faire et compétences
Le parcours RAINET’ forme des écologues capables d’appréhender la complexité des questions de protection de la nature et de conservation de la biodiversité émergeant du développement de nos sociétés, et de proposer des réponses innovantes pour répondre à ces questions.
Les compétences visées sont :
- Maîtriser les concepts et les méthodes de biologie de la conservation (issus des différentes disciplines de l’écologie, de la biogéographie, biologie évolutive, socio-économie, etc....).
- Connaître les acteurs (ex. gestionnaires, bureaux d’études) et les outils (ex. politiques environnementales) de la conservation de la biodiversité.
- Savoir interagir et collaborer avec les acteurs de la conservation.
- Savoir identifier les facteurs écologiques et sociaux qui influent sur le succès des programmes de conservation et identifier les écosystèmes et les espèces dont la conservation est une priorité.
- Savoir se positionner à l’interface entre les enjeux de la conservation et les autres enjeux sociétaux
- Maîtriser les différentes étapes d’un projet de recherche (définition d’une problématique, analyse bibliographique, choix et mise en œuvre d’une méthode adaptée, analyse et interprétation des résultats).
- Savoir communiquer, à l’écrit et à l’oral, des résultats scientifiques en français et en anglais.
Dimension internationale
Les stages en M1 et M2 peuvent être faits à l’étranger.
Organisation
Ouvert en alternance
Type de contrat | Contrat d'apprentissage, Contrat de professionnalisation |
---|
Programme
Ouvert en alternance : Contrat d'apprentissage, Contrat de professionnalisation
Programme :
Année de M1 : commune à quatre parcours de la Mention « Gestion de l’Environnement » (RAINET’, IEGB, Aquadura, ComBiodiv). Cette année permet aux étudiant.e.s d’acquérir les bases scientifiques notamment en écologie, et biostatistiques. Des UEs optionnelles permettent également aux étudiant.e.s de commencer à se spécialiser.
Année de M2 RAINET’ : consacrée à la spécialisation en recherche appliquée en conservation de la biodiversité, avec plusieurs UEs optionnelles permettant aux étudiants d’approfondir leurs compétences en fonction de leur projet professionnel.
En M1 et en M2 la pédagogie est largement basée sur le suivi individuel des étudiants par des tuteurs pédagogiques et sur des projets de groupe.
Le Master RAINET’ propose deux stages longs (4,5 mois en M1 et 5,5 mois en M2), soit un total de 10 mois de stage en 2 ans de formation.
Au moins un des deux stages doit être dans un organisme de recherche. Selon l’expérience et le projet de l’étudiant.e, l’autre stage peut avoir lieu soit dans un organisme de conservation soit dans un organisme de recherche. Les stages à l’étranger sont encouragés.
Sélectionnez un programme
M2 - Recherche appliquée pour conserver la biodiversité - Apprentissage
Salon de l'écologie-1
2 crédits1hBiologie de la conservation
2 créditsNouvelles technologies pour l'étude de la Biodiversité
2 créditsScience et communication
4 crédits30hUE CHOIX 1
12 créditsAu choix : 1 parmi 4
UE CHOIX 2
12 créditsAu choix : 6 parmi 18
Ecologie urbaine
2 créditsExploitation durable ressources animales chasses
2 créditsPréparation au TOIC/TOEFL
2 créditsEcologie des écosystèmes marins et côtiers
2 crédits8hAgroécologie
2 créditsApproche Bayésienne de la variabilité
2 créditsGénie écologique et Restauration (séquence ERC)
2 créditsMéthodes et analyse d'enquêtes en SHS
2 créditsEcologie comportementale
2 crédits6hEthnoécologie et développement durable
2 crédits15hSociété Ecologie Environnement Anthropo (séminaire Pyrénées)
2 créditsOutils méthodes pr l'étude dynamique des écosystèmes marins
2 crédits3hGérer un projet de sciences participatives
2 créditsImpacts des changements climatiques sur les organismes, les
2 créditsSIG avancé
2 créditsProjet Individuel en GE 1
2 créditsRôles des micro-organismes dans écosystèmes (avec BEE)
2 créditsChangements Globaux : caractérisation, impacts & adaptations
2 crédits
UE CHOIX 4
12 créditsProjet Individuel en GE 2
4 créditsUE CHOIX 5
8 créditsAu choix : 6 parmi 18
Ecologie urbaine
2 créditsExploitation durable ressources animales chasses
2 créditsPréparation au TOIC/TOEFL
2 créditsEcologie des écosystèmes marins et côtiers
2 crédits8hAgroécologie
2 créditsApproche Bayésienne de la variabilité
2 créditsGénie écologique et Restauration (séquence ERC)
2 créditsMéthodes et analyse d'enquêtes en SHS
2 créditsEcologie comportementale
2 crédits6hEthnoécologie et développement durable
2 crédits15hSociété Ecologie Environnement Anthropo (séminaire Pyrénées)
2 créditsOutils méthodes pr l'étude dynamique des écosystèmes marins
2 crédits3hGérer un projet de sciences participatives
2 créditsImpacts des changements climatiques sur les organismes, les
2 créditsSIG avancé
2 créditsProjet Individuel en GE 1
2 créditsRôles des micro-organismes dans écosystèmes (avec BEE)
2 créditsChangements Globaux : caractérisation, impacts & adaptations
2 crédits
UE CHOIX 2
12 créditsAu choix : 1 parmi 2
UE CHOIX 5
8 créditsAu choix : 6 parmi 18
Ecologie urbaine
2 créditsExploitation durable ressources animales chasses
2 créditsPréparation au TOIC/TOEFL
2 créditsEcologie des écosystèmes marins et côtiers
2 crédits8hAgroécologie
2 créditsApproche Bayésienne de la variabilité
2 créditsGénie écologique et Restauration (séquence ERC)
2 créditsMéthodes et analyse d'enquêtes en SHS
2 créditsEcologie comportementale
2 crédits6hEthnoécologie et développement durable
2 crédits15hSociété Ecologie Environnement Anthropo (séminaire Pyrénées)
2 créditsOutils méthodes pr l'étude dynamique des écosystèmes marins
2 crédits3hGérer un projet de sciences participatives
2 créditsImpacts des changements climatiques sur les organismes, les
2 créditsSIG avancé
2 créditsProjet Individuel en GE 1
2 créditsRôles des micro-organismes dans écosystèmes (avec BEE)
2 créditsChangements Globaux : caractérisation, impacts & adaptations
2 crédits
Pollution et bioremédiation des écosystèmes
UE CHOIX 5
12 créditsUE CHOIX
4 créditsAu choix : 6 parmi 18
Ecologie urbaine
2 créditsExploitation durable ressources animales chasses
2 créditsPréparation au TOIC/TOEFL
2 créditsEcologie des écosystèmes marins et côtiers
2 crédits8hAgroécologie
2 créditsApproche Bayésienne de la variabilité
2 créditsGénie écologique et Restauration (séquence ERC)
2 créditsMéthodes et analyse d'enquêtes en SHS
2 créditsEcologie comportementale
2 crédits6hEthnoécologie et développement durable
2 crédits15hSociété Ecologie Environnement Anthropo (séminaire Pyrénées)
2 créditsOutils méthodes pr l'étude dynamique des écosystèmes marins
2 crédits3hGérer un projet de sciences participatives
2 créditsImpacts des changements climatiques sur les organismes, les
2 créditsSIG avancé
2 créditsProjet Individuel en GE 1
2 créditsRôles des micro-organismes dans écosystèmes (avec BEE)
2 créditsChangements Globaux : caractérisation, impacts & adaptations
2 crédits
Projet Individuel en GE 2
4 créditsPollution et bioremédiation des écosystèmes
Projet Apprentissage M2-GE
6 créditsOutils de la concertation territoriale
2 crédits
COGITHON
4 créditsStage par apprentissage M2 GE RAINET
24 créditsUE CHOIX 1
2 créditsAu choix : 1 parmi 2
Muséographie scientifique
2 créditsManagement de la qualité
2 crédits15h
Salon de l'écologie-1
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
1h
Cette UE démarre lors du séminaire de rentrée (intégration).
Lors de cette UE, les étudiants participeront à la conception et la mise en œuvre de deux événements annuels majeurs dans le domaine de l’écologie : le festival de la biodiversité (Festi’Versité) et le salon national de la biodiversité (SNB). Depuis 2008, ces événements permettent de réunir, de connaître et de faire connaître tous les acteurs de la filière professionnelle de l’écologie en France.
En lien avec les organisations partenaires (OFB, F-CEN, UPGE, F-CPIE, UM, CNRS, collectivités territoriales, etc.) et la structure professionnelle organisatrice, les étudiants sont des assistants à la maitrise d’œuvre des deux évènementiels en occupant des postes divers selon leurs motivations, intérêts et capacités (expérience, compétences, formations proposées) en lien avec des bénévoles d’autres formations (BTS) : recrutement et accueil des publics et des intervenants, animations médiatiques, communication, sécurité (risque incendie, premier secours), logistique, recherche de financements, écoresponsabilité…Les postes sont proposés à travers des fiches de poste sur lesquelles les étudiants candidatent lors du séminaire d’intégration du master.
Portés par une structure Adhoc (en cours de constitution) et sous la direction d’un comité de pilotage réunissant leurs principales parties prenantes, ces 2 évènements intègrent l’assistance des étudiants des parcours du master Gestion de l’Environnement de la Faculté des Sciences de l’Université de Montpellier dans le cadre de leurs enseignements et au travers de leurs associations étudiantes.
- Festi’Versité, le festival de la biodiversité. Il permet de sensibiliser et éduquer le grand public aux enjeux de l’écologie à travers des animations, des spectacles, des jeux, des conférences, des projections, des expositions photographiques. Il se déroule durant un week end fin octobre/début novembre au zoo de Montpellier.
- Le salon national de la biodiversité. A la fois forum des métiers et des formations, congrès scientifique et technique, et rencontres professionnelles, il intègre des conférences et des tables rondes, des communications scientifiques et techniques, et des recrutements et échanges professionnels. Le salon se déroule durant 2 jours en janvier au Parc des Expositions de Montpellier.
Biologie de la conservation
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Les cours présentent 4 aspects de la Biologie de la Conservation en s’appuyant sur la recherche scientifique actuellement menée dans cette discipline:
- Introduction à la conservation de la biodiversité(BC) : définition de Biologie de la conservation. Pourquoi conserver la biodiversité ? Quels sont les principaux acteurs de la BC et le rôle de la science dans la BC.
- La conservation des espèces : Quelles sont les espèces prioritaires ? Comment conserver les espèces ? Comment savoir si une espèce est "bien conservée" ?
- La conservation des espaces: Quels sont les espaces prioritaires ? Comment conserver les espaces ?
- La conservation fonctionne-t-elle ?Importance de l’acceptabilité sociale et de l’engagement politique. Besoin d’indicateurs de la biodiversité et de mesurer l'impact de la conservation.
Les étudiant.e.s réalisent également un travail de groupe dans lequel ils/elles présentent un projet de BC, autour des questions : pourquoi, quoi, où, comment, combien il coûte et comment savoir s'il est efficace ?
Nouvelles technologies pour l'étude de la Biodiversité
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Science et communication
ECTS
4 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
30h
La totalité de cette UE est réalisée en anglais. L’objectif est de permettre aux étudiant.e.s de pratiquer la communication scientifique orale et écrite à deux niveaux :
1. Communiquer sur des activités de la recherche (ex. lors du démarrage d’un projet, de la publication d’un article) à l’écrit (ex. création d’une infographie pour twitter) et à l’oral (ex. entretien pour une candidature à une thèse).
2. Communiquer des résultats scientifiques à l’écrit (rédaction d’articles de type « review », « research article ») et à l’oral (présentation de type « conference talk »)
Chaque étudiant.e travaille ces différents aspects de communication directement en lien avec ses stages de M1 et M2, et son projet de thèse. Les supports sont variés (ex. twitter, site web, vidéo, etc..).
UE CHOIX 1
ECTS
12 crédits
Composante
Faculté des Sciences
UE CHOIX 2
ECTS
12 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie urbaine
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
L’expansion de l’environnement urbain est à l’origine de la fragmentation/destruction d’habitats naturels, de problèmes de conservation et d’un changement des rapports homme/nature. Toutefois, les espaces urbains peuvent également abriter une biodiversité importante à proximité immédiate de l’homme, celle-ci pouvant alors être utilisée à des fins de conservation, de sensibilisation, d’amélioration du bien être humain voire thérapeutiques. C’est une gageure que de vouloir travailler en écologie en niant l’existence et les conséquences du milieu urbain et de ses particularités. Le but de cette UE est d’aider les futurs professionnels de l’écologie à trouver des compromis entre développement urbain et respect de la nature. A travers des cours dispensés par des professionnels variés et une sortie à Montpellier, l’étudiant découvrira où (associations, bureaux d’étude, collectivités, …), avec qui et comment un écologue peut agir en écologie urbaine.
Exploitation durable ressources animales chasses
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Préparation au TOIC/TOEFL
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie des écosystèmes marins et côtiers
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
8h
"Le contenu de cette UE est composé de 3 volets principaux I - Caractérisation physique et cycles biogéochimiques des écosystèmes marins côtiers II – Biodiversité et fonctionnement des écosystèmes marins côtiers III Droit du littoral et de la mer ; Usages, conflits et gestion intégrée de la zone côtière. Cette UE propose aux étudiants une approche systémique de l’étude des écosystèmes marins côtiers selon une optique très pluridisciplinaire. La structure physique de ces écosystèmes sera abordée à travers des cours sur leur géomorphologie et hydrologie avec notamment un intérêt aux couplages hydriques avec la mer ouverte et leurs bassins versants. Leur biogéochimie sera abordé notamment pour décrire les flux de carbone et de nutriments à travers les compartiments eau et sédiment. Plusieurs aspects de leur biodiversité seront illustrés pour décrire l’importance de ces écosystèmes comme milieu de vie pour les espèces inféodées et notamment sera abordé le rôle de cette biodiversité dans leur fonctionnement. La zone côtière est densément peuplée par l’homme (40 % de la population mondiale). Un intérêt particulier sera porté aux usages humains (par exemple l’aquaculture) et leur planification territoriale et notamment l’évaluation de leur services écosystémiques dans un contexte économique, les mesures de gestion et de protection (par exemple Aires Marines Protégés, Natura 2000) et les professionnels de la gestion de ces milieux présentent des retours d’expériences concrètes. Finalement, les implications du droit de la mer pour la gestion de la zone littorale et côtière seront enseignées. "
Agroécologie
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Approche Bayésienne de la variabilité
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
1. Bayesian inference: Motivation and simple example.
2. The likelihood.
3. A detour to explore priors.
4. Markov chains Monte Carlo methods (MCMC)
5. Bayesian analyses in R with the Jags software.
6. Contrast scientific hypotheses with model selection (WAIC).
7. Heterogeneity and multilevel models (aka mixed models.
Génie écologique et Restauration (séquence ERC)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Développement durable, séquence ERC, trame verte, bleue, turquoise.
Il s’agit de présenter les cadres réglementaires et techniques d’intégration de l’environnement dans les projets, plans et programmes. La séquence Eviter, Réduire, Compenser, ses enjeux, les acteurs impliqués, sera présentée, discutée, illustrée. Les trames verte, bleue et leur interface avec la trame turquoise seront analysées en tant qu’outils d’amélioration de la préservation de la biodiversité dans les opérations de gestion et d’aménagement du territoire.
Les apprenants devront prendre du recul face aux méthodes et savoir-faire mis en œuvre pour appliquer cette séquence ERC dans différents domaines, liés à des plans, aménagements, programmes et ayant des impacts sur l’environnement.
Une sortie sur le terrain est l’occasion de rencontrer les acteurs, les actions ERC déployées, d’en tirer un diagnostic et des perspectives.
Les applications porteront sur la trame turquoise associant loi sur la biodiversité et dossier loi sur l’eau et sur le déploiement ERC du dossier d’aménagement.
L’UE propose enfin aux apprenants une réelle analyse critique des savoir-faire et la production de solutions innovantes et intégratrices.
Méthodes et analyse d'enquêtes en SHS
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie comportementale
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
6h
L’Ecologie comportementale aborde l'étude du comportement à partir d'une approche évolutive pour en étudier les mécanismes, la fonction et la contribution des comportements aux processus évolutifs et écologiques. Les travaux menés en Ecologie comportementale aident à comprendre d'autres phénomènes observés dans les autres disciplines de la biologie du vivant, car tous les animaux, des unicellulaires aux vertèbres les plus complexes, montrent des comportements.
Le module permet aux étudiants d’être exposés aux différents concepts de base, ainsi qu’à la multitude d’outils susceptibles d’être utilisés (observations et expérimentation en populations naturelles ou sur individus captifs, analyses comparatives, utilisation d’outils de la modélisation, l’écophysiologie, la biologie moléculaire, la biochimie, l’électronique embarquée…). Une part de la formation repose sur des discussions spécifiques sur les démarches de recherche susceptibles d’être employées, les outils utilisés et les limites des inférences qui peuvent être faites. Une participation active des étudiants sera demandée à ces différents niveaux, notamment via des discussions critiques d’articles.
Les thématiques abordées vont de l’exploration des stratégies d’approvisionnement alimentaire, de choix de partenaire, de choix d’habitat, d’investissement dans la reproduction, à l’étude de la communication animale et du pourquoi de la vie en groupe. La dimension historique de la discipline est abordée à l’occasion de l’introduction, mais aussi en fonction de la sensibilité des intervenants et des thématiques abordées (signification et relations entre ‘Animal Behaviour’, ‘Ethology’, Behavioral Ecology etc…).
Ethnoécologie et développement durable
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
15h
1. « La manière dont l’Occident moderne se représente la nature est la chose du monde la moins bien partagée » (Descola, 2005, p. 56). Selon l’anthropologue Philippe Descola, la catégorie de « Nature », en tant que réalité séparée du monde humain, est une invention des Européens qui n’est qu’une des possibilités qui s’offrent aux sociétés pour rendre compte des êtres vivants et non-vivants qui les environnent.
Si Philippe Descola contribue à renouveler ainsi les questions portant sur les rapports sociétés-environnement, il s’appuie néanmoins sur une longue tradition en sciences humaines et sociales. De nombreux travaux explorent déjà les diverses formes de savoir et d’organisation sociale auxquels ces rapports donnent lieu : ethnoscience, anthropologie des techniques, anthropologie économique, ethnoécologie, sociologie des sciences et des techniques, etc.
Cette question est loin d’être confinée à la sphère académique. Elle suscite également l’intérêt des acteurs de la conservation (biodiversité, ressources naturelles, etc.) ou encore de l’industrie (pharmacologie). Elle mobilise également des populations dites « autochtones » qui revendiquent, tant au niveau local qu’international, un accès aux ressources et la préservation d’un patrimoine immatériel.
2. Située à la rencontre des sciences de la société et des sciences de la vie, ces disciplines analysent comment les sociétés humaines utilisent les plantes, les animaux, et les autres composantes du milieu, mais aussi comment leurs conceptions et les représentations de leur(s) environnement(s) orientent ces utilisations. Ces recherches explorent également la façon dont les sociétés humaines s’organisent, se perpétuent, changent pour s’adapter à de nouveaux contextes (mondialisation, changements globaux) et transmettent des savoirs sur les relations qu’elles entretiennent avec la nature.
Pendant longtemps, ces disciplines se sont plus spécifiquement focalisées sur les interrelations entre sociétés dites « traditionnelles » et leur environnement immédiat. Par la suite, dès les années 1970, les chercheurs ont reconsidéré la distinction entre sociétés dites « traditionnelles » et « modernes » pour mieux aborder les nouvelles transformations environnementales et sociales contemporaines.
En effet, d’une part, les sociétés locales, même les plus isolées, sont affectées par des événements qui se décident et se déroulent à différentes échelles (conventions internationales, crises économiques). Leur environnement immédiat est, lui aussi, affecté par des phénomènes globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité…). En retour, leurs actions peuvent également avoir des répercussions écologiques, sociales, économiques internationales, lorsque par exemple ces sociétés s’organisent pour porter leur revendication au sein d’arènes internationales.
D’autre part, le rapport que les sociétés modernes entretiennent avec leur environnement se reconfigure face au constat d’une planète de plus en plus « artificialisée » et menacée de ruptures et de crises graves. La place de la faune et de la flore est reconsidérée et fait l’objet de controverses quant à leurs droits. Par ailleurs, l’entrée dans une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène, est invoquée pour interpeller aussi bien les sciences de la nature que les sciences humaines et sociales sur la nécessité de considérer autrement une histoire commune de l’environnement et des sociétés.
3. Le travail même des scientifiques et des ingénieurs est appréhendé sous un nouveau jour. A ce titre, un nouveau projet scientifique en sciences humaines et sociales vise à reconsidérer le rôle des « non-humains » et appelle à trouver d’autres catégories analytiques que celles de Nature et de Culture. De nouvelles échelles et méthodes d’investigation sont aussi envisagées pour analyser des processus globaux.
Ces changements d’échelles récents invitent le chercheur en sciences humaines et sociales à (re)considérer sa démarche à travers une approche réflexive : il n'est plus un simple observateur, mais peut également être un véritable acteur des processus, quand il n'est pas directement impliqué dans un mouvement social.
4. L’objectif de ce module est d’introduire ces différents champs scientifiques et opérationnels. Il est d’apporter aux étudiants des repères et des éléments de réflexion, afin de pouvoir construire des questionnements scientifiques sur les relations sociétés – environnement, au service d’une réflexion sur les modalités de prise en charge des enjeux environnementaux et sociaux actuels. Les expériences géographiques et disciplinaires variées des intervenants permettront d’illustrer l’approche à travers un large panel de types d’écosystèmes, de contextes socioculturels et de thématiques. Dans le temps imparti, nous ne prétendrons pas aborder de manière exhaustive l'ensemble des thèmes, des approches et des méthodes. Tout étudiant qui souhaite approfondir ce domaine devra s’engager dans une démarche de formation plus approfondie.
Société Ecologie Environnement Anthropo (séminaire Pyrénées)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Outils méthodes pr l'étude dynamique des écosystèmes marins
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
3h
Le module présente des enseignements autour de l'identification, la quantification et la modélisation des interactions entre le climat, les espèces marines et leur exploitation.
Gérer un projet de sciences participatives
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Impacts des changements climatiques sur les organismes, les
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Cette UE a pour buts d’approfondir les concepts-clés ayant trait aux changements climatiques, d’illustrer des notions importantes en écologie et évolution à la lumière des changements climatiques, dans de nombreux écosystèmes différents, et de réaliser une synthèse des différentes questions et enjeux scientifiques et sociétaux que posent les CC.
SIG avancé
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Projet Individuel en GE 1
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Rôles des micro-organismes dans écosystèmes (avec BEE)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Changements Globaux : caractérisation, impacts & adaptations
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Changement climatique, changements globaux, Prospectives, Adaptation, Résilience, Modélisation hydrologie, Simulation en climat futur, Disponibilité de la ressource en eau, Evènements extrêmes, Impacts sur les écosystèmes, enjeux écologiques
Cette UE propose aux étudiants une ouverture vers les changements climatiques, environnementaux et anthropiques impactant aujourd’hui et demain nos hydro-éco-socio-systèmes.
Les activités proposent des focus sur certains aspects, non exhaustifs, de ce vaste domaine dont les connaissances ne cessent d’évoluer.
Au-delà de la présentation des enjeux, chiffres et concepts, les étudiants s’y approprient les outils de modélisation hydrologique permettant l’élaboration de scénarios futurs de l’évolution des ressources. Ils analysent un sujet concret par un recoupement de disciplines et approches. Ils discutent des possibilités d’adaptations face aux impacts des changements.
Les activités sont constituées de 3 parties : L’activité de cours, celle de modélisation et celle de bibliographie.
- Lors des cours, sont exposés les principes de la modélisation climatique, de la construction des scénarios de changements climatiques et de leurs limites. Les ordres de grandeurs des principaux changements sont énoncés, ainsi que les grands enjeux du développement durable, du changement climatique et des changements globaux. Un focus particulier est proposé autour des bassins versants français méditerranéens (hot spot du changement climatique, disponibilité de la ressource en eau en diminution, pratiques agricoles et adaptations, irrigation, tourisme…).
- Les concepts de modélisation hydrologique et de calibration en contexte non stationnaire ou peu jaugé y sont enseignés et une initiation à la modélisation hydrologique est réalisée avec un cas de mise en application. Les étudiants manipulent des modèles hydrologiques généraux permettant d’évaluer des flux et bilans (de type GR, HEC-HMS ou WEAP), de les alimenter avec de sorties de modèles climatiques, de générer des scénarios futurs d’écoulement et de bilan, puis de critiquer les scénarios ainsi construits. Le travail de modélisation réalisé en petit groupe fait l’objet d’une présentation orale.
- Enfin, la bibliographie faite en classe et complétée en autonomie doit permettre aux étudiants de se spécialiser autour d’un cas concret de l’étude d’un changement intervenant sur un compartiment d’un hydro-éco-système naturel ou urbanisé (que les étudiants choisissent). Ils réalisent une analyse bibliographique pour faire émerger les problématiques sociétales ou environnementales découlant de ces changements, ainsi que les questionnements scientifiques inhérents à la mise en place de mesures de réduction de leurs impacts ou d’adaptation à déployer. Ils doivent identifier en quoi leur cas d’étude est similaire à d’autres cas, mais aussi en cas il s’en distingue. Enfin, ils ouvrent leur analyse sur une méthodologie plus générale et applicable sur d’autres cas d’études de caractérisation de ces changements, de leurs impacts et des mesures d’adaptation. Les apprenants rédigent
une note synthétique à vocation opérationnelle (bibliographie, cas d’étude similaire, controverses, outils opérationnels, protocoles, ordres de grandeur). Puis ils font un pitch de leurs résultats auprès de la promotion.
UE CHOIX 4
ECTS
12 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Projet Individuel en GE 2
ECTS
4 crédits
Composante
Faculté des Sciences
UE CHOIX 5
ECTS
8 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie urbaine
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
L’expansion de l’environnement urbain est à l’origine de la fragmentation/destruction d’habitats naturels, de problèmes de conservation et d’un changement des rapports homme/nature. Toutefois, les espaces urbains peuvent également abriter une biodiversité importante à proximité immédiate de l’homme, celle-ci pouvant alors être utilisée à des fins de conservation, de sensibilisation, d’amélioration du bien être humain voire thérapeutiques. C’est une gageure que de vouloir travailler en écologie en niant l’existence et les conséquences du milieu urbain et de ses particularités. Le but de cette UE est d’aider les futurs professionnels de l’écologie à trouver des compromis entre développement urbain et respect de la nature. A travers des cours dispensés par des professionnels variés et une sortie à Montpellier, l’étudiant découvrira où (associations, bureaux d’étude, collectivités, …), avec qui et comment un écologue peut agir en écologie urbaine.
Exploitation durable ressources animales chasses
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Préparation au TOIC/TOEFL
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie des écosystèmes marins et côtiers
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
8h
"Le contenu de cette UE est composé de 3 volets principaux I - Caractérisation physique et cycles biogéochimiques des écosystèmes marins côtiers II – Biodiversité et fonctionnement des écosystèmes marins côtiers III Droit du littoral et de la mer ; Usages, conflits et gestion intégrée de la zone côtière. Cette UE propose aux étudiants une approche systémique de l’étude des écosystèmes marins côtiers selon une optique très pluridisciplinaire. La structure physique de ces écosystèmes sera abordée à travers des cours sur leur géomorphologie et hydrologie avec notamment un intérêt aux couplages hydriques avec la mer ouverte et leurs bassins versants. Leur biogéochimie sera abordé notamment pour décrire les flux de carbone et de nutriments à travers les compartiments eau et sédiment. Plusieurs aspects de leur biodiversité seront illustrés pour décrire l’importance de ces écosystèmes comme milieu de vie pour les espèces inféodées et notamment sera abordé le rôle de cette biodiversité dans leur fonctionnement. La zone côtière est densément peuplée par l’homme (40 % de la population mondiale). Un intérêt particulier sera porté aux usages humains (par exemple l’aquaculture) et leur planification territoriale et notamment l’évaluation de leur services écosystémiques dans un contexte économique, les mesures de gestion et de protection (par exemple Aires Marines Protégés, Natura 2000) et les professionnels de la gestion de ces milieux présentent des retours d’expériences concrètes. Finalement, les implications du droit de la mer pour la gestion de la zone littorale et côtière seront enseignées. "
Agroécologie
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Approche Bayésienne de la variabilité
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
1. Bayesian inference: Motivation and simple example.
2. The likelihood.
3. A detour to explore priors.
4. Markov chains Monte Carlo methods (MCMC)
5. Bayesian analyses in R with the Jags software.
6. Contrast scientific hypotheses with model selection (WAIC).
7. Heterogeneity and multilevel models (aka mixed models.
Génie écologique et Restauration (séquence ERC)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Développement durable, séquence ERC, trame verte, bleue, turquoise.
Il s’agit de présenter les cadres réglementaires et techniques d’intégration de l’environnement dans les projets, plans et programmes. La séquence Eviter, Réduire, Compenser, ses enjeux, les acteurs impliqués, sera présentée, discutée, illustrée. Les trames verte, bleue et leur interface avec la trame turquoise seront analysées en tant qu’outils d’amélioration de la préservation de la biodiversité dans les opérations de gestion et d’aménagement du territoire.
Les apprenants devront prendre du recul face aux méthodes et savoir-faire mis en œuvre pour appliquer cette séquence ERC dans différents domaines, liés à des plans, aménagements, programmes et ayant des impacts sur l’environnement.
Une sortie sur le terrain est l’occasion de rencontrer les acteurs, les actions ERC déployées, d’en tirer un diagnostic et des perspectives.
Les applications porteront sur la trame turquoise associant loi sur la biodiversité et dossier loi sur l’eau et sur le déploiement ERC du dossier d’aménagement.
L’UE propose enfin aux apprenants une réelle analyse critique des savoir-faire et la production de solutions innovantes et intégratrices.
Méthodes et analyse d'enquêtes en SHS
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie comportementale
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
6h
L’Ecologie comportementale aborde l'étude du comportement à partir d'une approche évolutive pour en étudier les mécanismes, la fonction et la contribution des comportements aux processus évolutifs et écologiques. Les travaux menés en Ecologie comportementale aident à comprendre d'autres phénomènes observés dans les autres disciplines de la biologie du vivant, car tous les animaux, des unicellulaires aux vertèbres les plus complexes, montrent des comportements.
Le module permet aux étudiants d’être exposés aux différents concepts de base, ainsi qu’à la multitude d’outils susceptibles d’être utilisés (observations et expérimentation en populations naturelles ou sur individus captifs, analyses comparatives, utilisation d’outils de la modélisation, l’écophysiologie, la biologie moléculaire, la biochimie, l’électronique embarquée…). Une part de la formation repose sur des discussions spécifiques sur les démarches de recherche susceptibles d’être employées, les outils utilisés et les limites des inférences qui peuvent être faites. Une participation active des étudiants sera demandée à ces différents niveaux, notamment via des discussions critiques d’articles.
Les thématiques abordées vont de l’exploration des stratégies d’approvisionnement alimentaire, de choix de partenaire, de choix d’habitat, d’investissement dans la reproduction, à l’étude de la communication animale et du pourquoi de la vie en groupe. La dimension historique de la discipline est abordée à l’occasion de l’introduction, mais aussi en fonction de la sensibilité des intervenants et des thématiques abordées (signification et relations entre ‘Animal Behaviour’, ‘Ethology’, Behavioral Ecology etc…).
Ethnoécologie et développement durable
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
15h
1. « La manière dont l’Occident moderne se représente la nature est la chose du monde la moins bien partagée » (Descola, 2005, p. 56). Selon l’anthropologue Philippe Descola, la catégorie de « Nature », en tant que réalité séparée du monde humain, est une invention des Européens qui n’est qu’une des possibilités qui s’offrent aux sociétés pour rendre compte des êtres vivants et non-vivants qui les environnent.
Si Philippe Descola contribue à renouveler ainsi les questions portant sur les rapports sociétés-environnement, il s’appuie néanmoins sur une longue tradition en sciences humaines et sociales. De nombreux travaux explorent déjà les diverses formes de savoir et d’organisation sociale auxquels ces rapports donnent lieu : ethnoscience, anthropologie des techniques, anthropologie économique, ethnoécologie, sociologie des sciences et des techniques, etc.
Cette question est loin d’être confinée à la sphère académique. Elle suscite également l’intérêt des acteurs de la conservation (biodiversité, ressources naturelles, etc.) ou encore de l’industrie (pharmacologie). Elle mobilise également des populations dites « autochtones » qui revendiquent, tant au niveau local qu’international, un accès aux ressources et la préservation d’un patrimoine immatériel.
2. Située à la rencontre des sciences de la société et des sciences de la vie, ces disciplines analysent comment les sociétés humaines utilisent les plantes, les animaux, et les autres composantes du milieu, mais aussi comment leurs conceptions et les représentations de leur(s) environnement(s) orientent ces utilisations. Ces recherches explorent également la façon dont les sociétés humaines s’organisent, se perpétuent, changent pour s’adapter à de nouveaux contextes (mondialisation, changements globaux) et transmettent des savoirs sur les relations qu’elles entretiennent avec la nature.
Pendant longtemps, ces disciplines se sont plus spécifiquement focalisées sur les interrelations entre sociétés dites « traditionnelles » et leur environnement immédiat. Par la suite, dès les années 1970, les chercheurs ont reconsidéré la distinction entre sociétés dites « traditionnelles » et « modernes » pour mieux aborder les nouvelles transformations environnementales et sociales contemporaines.
En effet, d’une part, les sociétés locales, même les plus isolées, sont affectées par des événements qui se décident et se déroulent à différentes échelles (conventions internationales, crises économiques). Leur environnement immédiat est, lui aussi, affecté par des phénomènes globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité…). En retour, leurs actions peuvent également avoir des répercussions écologiques, sociales, économiques internationales, lorsque par exemple ces sociétés s’organisent pour porter leur revendication au sein d’arènes internationales.
D’autre part, le rapport que les sociétés modernes entretiennent avec leur environnement se reconfigure face au constat d’une planète de plus en plus « artificialisée » et menacée de ruptures et de crises graves. La place de la faune et de la flore est reconsidérée et fait l’objet de controverses quant à leurs droits. Par ailleurs, l’entrée dans une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène, est invoquée pour interpeller aussi bien les sciences de la nature que les sciences humaines et sociales sur la nécessité de considérer autrement une histoire commune de l’environnement et des sociétés.
3. Le travail même des scientifiques et des ingénieurs est appréhendé sous un nouveau jour. A ce titre, un nouveau projet scientifique en sciences humaines et sociales vise à reconsidérer le rôle des « non-humains » et appelle à trouver d’autres catégories analytiques que celles de Nature et de Culture. De nouvelles échelles et méthodes d’investigation sont aussi envisagées pour analyser des processus globaux.
Ces changements d’échelles récents invitent le chercheur en sciences humaines et sociales à (re)considérer sa démarche à travers une approche réflexive : il n'est plus un simple observateur, mais peut également être un véritable acteur des processus, quand il n'est pas directement impliqué dans un mouvement social.
4. L’objectif de ce module est d’introduire ces différents champs scientifiques et opérationnels. Il est d’apporter aux étudiants des repères et des éléments de réflexion, afin de pouvoir construire des questionnements scientifiques sur les relations sociétés – environnement, au service d’une réflexion sur les modalités de prise en charge des enjeux environnementaux et sociaux actuels. Les expériences géographiques et disciplinaires variées des intervenants permettront d’illustrer l’approche à travers un large panel de types d’écosystèmes, de contextes socioculturels et de thématiques. Dans le temps imparti, nous ne prétendrons pas aborder de manière exhaustive l'ensemble des thèmes, des approches et des méthodes. Tout étudiant qui souhaite approfondir ce domaine devra s’engager dans une démarche de formation plus approfondie.
Société Ecologie Environnement Anthropo (séminaire Pyrénées)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Outils méthodes pr l'étude dynamique des écosystèmes marins
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
3h
Le module présente des enseignements autour de l'identification, la quantification et la modélisation des interactions entre le climat, les espèces marines et leur exploitation.
Gérer un projet de sciences participatives
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Impacts des changements climatiques sur les organismes, les
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Cette UE a pour buts d’approfondir les concepts-clés ayant trait aux changements climatiques, d’illustrer des notions importantes en écologie et évolution à la lumière des changements climatiques, dans de nombreux écosystèmes différents, et de réaliser une synthèse des différentes questions et enjeux scientifiques et sociétaux que posent les CC.
SIG avancé
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Projet Individuel en GE 1
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Rôles des micro-organismes dans écosystèmes (avec BEE)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Changements Globaux : caractérisation, impacts & adaptations
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Changement climatique, changements globaux, Prospectives, Adaptation, Résilience, Modélisation hydrologie, Simulation en climat futur, Disponibilité de la ressource en eau, Evènements extrêmes, Impacts sur les écosystèmes, enjeux écologiques
Cette UE propose aux étudiants une ouverture vers les changements climatiques, environnementaux et anthropiques impactant aujourd’hui et demain nos hydro-éco-socio-systèmes.
Les activités proposent des focus sur certains aspects, non exhaustifs, de ce vaste domaine dont les connaissances ne cessent d’évoluer.
Au-delà de la présentation des enjeux, chiffres et concepts, les étudiants s’y approprient les outils de modélisation hydrologique permettant l’élaboration de scénarios futurs de l’évolution des ressources. Ils analysent un sujet concret par un recoupement de disciplines et approches. Ils discutent des possibilités d’adaptations face aux impacts des changements.
Les activités sont constituées de 3 parties : L’activité de cours, celle de modélisation et celle de bibliographie.
- Lors des cours, sont exposés les principes de la modélisation climatique, de la construction des scénarios de changements climatiques et de leurs limites. Les ordres de grandeurs des principaux changements sont énoncés, ainsi que les grands enjeux du développement durable, du changement climatique et des changements globaux. Un focus particulier est proposé autour des bassins versants français méditerranéens (hot spot du changement climatique, disponibilité de la ressource en eau en diminution, pratiques agricoles et adaptations, irrigation, tourisme…).
- Les concepts de modélisation hydrologique et de calibration en contexte non stationnaire ou peu jaugé y sont enseignés et une initiation à la modélisation hydrologique est réalisée avec un cas de mise en application. Les étudiants manipulent des modèles hydrologiques généraux permettant d’évaluer des flux et bilans (de type GR, HEC-HMS ou WEAP), de les alimenter avec de sorties de modèles climatiques, de générer des scénarios futurs d’écoulement et de bilan, puis de critiquer les scénarios ainsi construits. Le travail de modélisation réalisé en petit groupe fait l’objet d’une présentation orale.
- Enfin, la bibliographie faite en classe et complétée en autonomie doit permettre aux étudiants de se spécialiser autour d’un cas concret de l’étude d’un changement intervenant sur un compartiment d’un hydro-éco-système naturel ou urbanisé (que les étudiants choisissent). Ils réalisent une analyse bibliographique pour faire émerger les problématiques sociétales ou environnementales découlant de ces changements, ainsi que les questionnements scientifiques inhérents à la mise en place de mesures de réduction de leurs impacts ou d’adaptation à déployer. Ils doivent identifier en quoi leur cas d’étude est similaire à d’autres cas, mais aussi en cas il s’en distingue. Enfin, ils ouvrent leur analyse sur une méthodologie plus générale et applicable sur d’autres cas d’études de caractérisation de ces changements, de leurs impacts et des mesures d’adaptation. Les apprenants rédigent
une note synthétique à vocation opérationnelle (bibliographie, cas d’étude similaire, controverses, outils opérationnels, protocoles, ordres de grandeur). Puis ils font un pitch de leurs résultats auprès de la promotion.
UE CHOIX 2
ECTS
12 crédits
Composante
Faculté des Sciences
UE CHOIX 5
ECTS
8 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie urbaine
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
L’expansion de l’environnement urbain est à l’origine de la fragmentation/destruction d’habitats naturels, de problèmes de conservation et d’un changement des rapports homme/nature. Toutefois, les espaces urbains peuvent également abriter une biodiversité importante à proximité immédiate de l’homme, celle-ci pouvant alors être utilisée à des fins de conservation, de sensibilisation, d’amélioration du bien être humain voire thérapeutiques. C’est une gageure que de vouloir travailler en écologie en niant l’existence et les conséquences du milieu urbain et de ses particularités. Le but de cette UE est d’aider les futurs professionnels de l’écologie à trouver des compromis entre développement urbain et respect de la nature. A travers des cours dispensés par des professionnels variés et une sortie à Montpellier, l’étudiant découvrira où (associations, bureaux d’étude, collectivités, …), avec qui et comment un écologue peut agir en écologie urbaine.
Exploitation durable ressources animales chasses
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Préparation au TOIC/TOEFL
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie des écosystèmes marins et côtiers
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
8h
"Le contenu de cette UE est composé de 3 volets principaux I - Caractérisation physique et cycles biogéochimiques des écosystèmes marins côtiers II – Biodiversité et fonctionnement des écosystèmes marins côtiers III Droit du littoral et de la mer ; Usages, conflits et gestion intégrée de la zone côtière. Cette UE propose aux étudiants une approche systémique de l’étude des écosystèmes marins côtiers selon une optique très pluridisciplinaire. La structure physique de ces écosystèmes sera abordée à travers des cours sur leur géomorphologie et hydrologie avec notamment un intérêt aux couplages hydriques avec la mer ouverte et leurs bassins versants. Leur biogéochimie sera abordé notamment pour décrire les flux de carbone et de nutriments à travers les compartiments eau et sédiment. Plusieurs aspects de leur biodiversité seront illustrés pour décrire l’importance de ces écosystèmes comme milieu de vie pour les espèces inféodées et notamment sera abordé le rôle de cette biodiversité dans leur fonctionnement. La zone côtière est densément peuplée par l’homme (40 % de la population mondiale). Un intérêt particulier sera porté aux usages humains (par exemple l’aquaculture) et leur planification territoriale et notamment l’évaluation de leur services écosystémiques dans un contexte économique, les mesures de gestion et de protection (par exemple Aires Marines Protégés, Natura 2000) et les professionnels de la gestion de ces milieux présentent des retours d’expériences concrètes. Finalement, les implications du droit de la mer pour la gestion de la zone littorale et côtière seront enseignées. "
Agroécologie
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Approche Bayésienne de la variabilité
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
1. Bayesian inference: Motivation and simple example.
2. The likelihood.
3. A detour to explore priors.
4. Markov chains Monte Carlo methods (MCMC)
5. Bayesian analyses in R with the Jags software.
6. Contrast scientific hypotheses with model selection (WAIC).
7. Heterogeneity and multilevel models (aka mixed models.
Génie écologique et Restauration (séquence ERC)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Développement durable, séquence ERC, trame verte, bleue, turquoise.
Il s’agit de présenter les cadres réglementaires et techniques d’intégration de l’environnement dans les projets, plans et programmes. La séquence Eviter, Réduire, Compenser, ses enjeux, les acteurs impliqués, sera présentée, discutée, illustrée. Les trames verte, bleue et leur interface avec la trame turquoise seront analysées en tant qu’outils d’amélioration de la préservation de la biodiversité dans les opérations de gestion et d’aménagement du territoire.
Les apprenants devront prendre du recul face aux méthodes et savoir-faire mis en œuvre pour appliquer cette séquence ERC dans différents domaines, liés à des plans, aménagements, programmes et ayant des impacts sur l’environnement.
Une sortie sur le terrain est l’occasion de rencontrer les acteurs, les actions ERC déployées, d’en tirer un diagnostic et des perspectives.
Les applications porteront sur la trame turquoise associant loi sur la biodiversité et dossier loi sur l’eau et sur le déploiement ERC du dossier d’aménagement.
L’UE propose enfin aux apprenants une réelle analyse critique des savoir-faire et la production de solutions innovantes et intégratrices.
Méthodes et analyse d'enquêtes en SHS
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie comportementale
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
6h
L’Ecologie comportementale aborde l'étude du comportement à partir d'une approche évolutive pour en étudier les mécanismes, la fonction et la contribution des comportements aux processus évolutifs et écologiques. Les travaux menés en Ecologie comportementale aident à comprendre d'autres phénomènes observés dans les autres disciplines de la biologie du vivant, car tous les animaux, des unicellulaires aux vertèbres les plus complexes, montrent des comportements.
Le module permet aux étudiants d’être exposés aux différents concepts de base, ainsi qu’à la multitude d’outils susceptibles d’être utilisés (observations et expérimentation en populations naturelles ou sur individus captifs, analyses comparatives, utilisation d’outils de la modélisation, l’écophysiologie, la biologie moléculaire, la biochimie, l’électronique embarquée…). Une part de la formation repose sur des discussions spécifiques sur les démarches de recherche susceptibles d’être employées, les outils utilisés et les limites des inférences qui peuvent être faites. Une participation active des étudiants sera demandée à ces différents niveaux, notamment via des discussions critiques d’articles.
Les thématiques abordées vont de l’exploration des stratégies d’approvisionnement alimentaire, de choix de partenaire, de choix d’habitat, d’investissement dans la reproduction, à l’étude de la communication animale et du pourquoi de la vie en groupe. La dimension historique de la discipline est abordée à l’occasion de l’introduction, mais aussi en fonction de la sensibilité des intervenants et des thématiques abordées (signification et relations entre ‘Animal Behaviour’, ‘Ethology’, Behavioral Ecology etc…).
Ethnoécologie et développement durable
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
15h
1. « La manière dont l’Occident moderne se représente la nature est la chose du monde la moins bien partagée » (Descola, 2005, p. 56). Selon l’anthropologue Philippe Descola, la catégorie de « Nature », en tant que réalité séparée du monde humain, est une invention des Européens qui n’est qu’une des possibilités qui s’offrent aux sociétés pour rendre compte des êtres vivants et non-vivants qui les environnent.
Si Philippe Descola contribue à renouveler ainsi les questions portant sur les rapports sociétés-environnement, il s’appuie néanmoins sur une longue tradition en sciences humaines et sociales. De nombreux travaux explorent déjà les diverses formes de savoir et d’organisation sociale auxquels ces rapports donnent lieu : ethnoscience, anthropologie des techniques, anthropologie économique, ethnoécologie, sociologie des sciences et des techniques, etc.
Cette question est loin d’être confinée à la sphère académique. Elle suscite également l’intérêt des acteurs de la conservation (biodiversité, ressources naturelles, etc.) ou encore de l’industrie (pharmacologie). Elle mobilise également des populations dites « autochtones » qui revendiquent, tant au niveau local qu’international, un accès aux ressources et la préservation d’un patrimoine immatériel.
2. Située à la rencontre des sciences de la société et des sciences de la vie, ces disciplines analysent comment les sociétés humaines utilisent les plantes, les animaux, et les autres composantes du milieu, mais aussi comment leurs conceptions et les représentations de leur(s) environnement(s) orientent ces utilisations. Ces recherches explorent également la façon dont les sociétés humaines s’organisent, se perpétuent, changent pour s’adapter à de nouveaux contextes (mondialisation, changements globaux) et transmettent des savoirs sur les relations qu’elles entretiennent avec la nature.
Pendant longtemps, ces disciplines se sont plus spécifiquement focalisées sur les interrelations entre sociétés dites « traditionnelles » et leur environnement immédiat. Par la suite, dès les années 1970, les chercheurs ont reconsidéré la distinction entre sociétés dites « traditionnelles » et « modernes » pour mieux aborder les nouvelles transformations environnementales et sociales contemporaines.
En effet, d’une part, les sociétés locales, même les plus isolées, sont affectées par des événements qui se décident et se déroulent à différentes échelles (conventions internationales, crises économiques). Leur environnement immédiat est, lui aussi, affecté par des phénomènes globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité…). En retour, leurs actions peuvent également avoir des répercussions écologiques, sociales, économiques internationales, lorsque par exemple ces sociétés s’organisent pour porter leur revendication au sein d’arènes internationales.
D’autre part, le rapport que les sociétés modernes entretiennent avec leur environnement se reconfigure face au constat d’une planète de plus en plus « artificialisée » et menacée de ruptures et de crises graves. La place de la faune et de la flore est reconsidérée et fait l’objet de controverses quant à leurs droits. Par ailleurs, l’entrée dans une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène, est invoquée pour interpeller aussi bien les sciences de la nature que les sciences humaines et sociales sur la nécessité de considérer autrement une histoire commune de l’environnement et des sociétés.
3. Le travail même des scientifiques et des ingénieurs est appréhendé sous un nouveau jour. A ce titre, un nouveau projet scientifique en sciences humaines et sociales vise à reconsidérer le rôle des « non-humains » et appelle à trouver d’autres catégories analytiques que celles de Nature et de Culture. De nouvelles échelles et méthodes d’investigation sont aussi envisagées pour analyser des processus globaux.
Ces changements d’échelles récents invitent le chercheur en sciences humaines et sociales à (re)considérer sa démarche à travers une approche réflexive : il n'est plus un simple observateur, mais peut également être un véritable acteur des processus, quand il n'est pas directement impliqué dans un mouvement social.
4. L’objectif de ce module est d’introduire ces différents champs scientifiques et opérationnels. Il est d’apporter aux étudiants des repères et des éléments de réflexion, afin de pouvoir construire des questionnements scientifiques sur les relations sociétés – environnement, au service d’une réflexion sur les modalités de prise en charge des enjeux environnementaux et sociaux actuels. Les expériences géographiques et disciplinaires variées des intervenants permettront d’illustrer l’approche à travers un large panel de types d’écosystèmes, de contextes socioculturels et de thématiques. Dans le temps imparti, nous ne prétendrons pas aborder de manière exhaustive l'ensemble des thèmes, des approches et des méthodes. Tout étudiant qui souhaite approfondir ce domaine devra s’engager dans une démarche de formation plus approfondie.
Société Ecologie Environnement Anthropo (séminaire Pyrénées)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Outils méthodes pr l'étude dynamique des écosystèmes marins
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
3h
Le module présente des enseignements autour de l'identification, la quantification et la modélisation des interactions entre le climat, les espèces marines et leur exploitation.
Gérer un projet de sciences participatives
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Impacts des changements climatiques sur les organismes, les
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Cette UE a pour buts d’approfondir les concepts-clés ayant trait aux changements climatiques, d’illustrer des notions importantes en écologie et évolution à la lumière des changements climatiques, dans de nombreux écosystèmes différents, et de réaliser une synthèse des différentes questions et enjeux scientifiques et sociétaux que posent les CC.
SIG avancé
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Projet Individuel en GE 1
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Rôles des micro-organismes dans écosystèmes (avec BEE)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Changements Globaux : caractérisation, impacts & adaptations
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Changement climatique, changements globaux, Prospectives, Adaptation, Résilience, Modélisation hydrologie, Simulation en climat futur, Disponibilité de la ressource en eau, Evènements extrêmes, Impacts sur les écosystèmes, enjeux écologiques
Cette UE propose aux étudiants une ouverture vers les changements climatiques, environnementaux et anthropiques impactant aujourd’hui et demain nos hydro-éco-socio-systèmes.
Les activités proposent des focus sur certains aspects, non exhaustifs, de ce vaste domaine dont les connaissances ne cessent d’évoluer.
Au-delà de la présentation des enjeux, chiffres et concepts, les étudiants s’y approprient les outils de modélisation hydrologique permettant l’élaboration de scénarios futurs de l’évolution des ressources. Ils analysent un sujet concret par un recoupement de disciplines et approches. Ils discutent des possibilités d’adaptations face aux impacts des changements.
Les activités sont constituées de 3 parties : L’activité de cours, celle de modélisation et celle de bibliographie.
- Lors des cours, sont exposés les principes de la modélisation climatique, de la construction des scénarios de changements climatiques et de leurs limites. Les ordres de grandeurs des principaux changements sont énoncés, ainsi que les grands enjeux du développement durable, du changement climatique et des changements globaux. Un focus particulier est proposé autour des bassins versants français méditerranéens (hot spot du changement climatique, disponibilité de la ressource en eau en diminution, pratiques agricoles et adaptations, irrigation, tourisme…).
- Les concepts de modélisation hydrologique et de calibration en contexte non stationnaire ou peu jaugé y sont enseignés et une initiation à la modélisation hydrologique est réalisée avec un cas de mise en application. Les étudiants manipulent des modèles hydrologiques généraux permettant d’évaluer des flux et bilans (de type GR, HEC-HMS ou WEAP), de les alimenter avec de sorties de modèles climatiques, de générer des scénarios futurs d’écoulement et de bilan, puis de critiquer les scénarios ainsi construits. Le travail de modélisation réalisé en petit groupe fait l’objet d’une présentation orale.
- Enfin, la bibliographie faite en classe et complétée en autonomie doit permettre aux étudiants de se spécialiser autour d’un cas concret de l’étude d’un changement intervenant sur un compartiment d’un hydro-éco-système naturel ou urbanisé (que les étudiants choisissent). Ils réalisent une analyse bibliographique pour faire émerger les problématiques sociétales ou environnementales découlant de ces changements, ainsi que les questionnements scientifiques inhérents à la mise en place de mesures de réduction de leurs impacts ou d’adaptation à déployer. Ils doivent identifier en quoi leur cas d’étude est similaire à d’autres cas, mais aussi en cas il s’en distingue. Enfin, ils ouvrent leur analyse sur une méthodologie plus générale et applicable sur d’autres cas d’études de caractérisation de ces changements, de leurs impacts et des mesures d’adaptation. Les apprenants rédigent
une note synthétique à vocation opérationnelle (bibliographie, cas d’étude similaire, controverses, outils opérationnels, protocoles, ordres de grandeur). Puis ils font un pitch de leurs résultats auprès de la promotion.
Pollution et bioremédiation des écosystèmes
Composante
Faculté des Sciences
Cette UE vise à mieux connaitre les principaux types de polluants (organiques vs. minéraux), leur(s) source(s), leur devenir dans l’environnement et la manière dont ils interagissent avec le vivant (bioaccumulation, biotransformation, effets). Les méthodes utilisées en dépollution et en bioremédiation seront abordées. Un focus particulier sera fait sur l’apport des végétaux terrestres et aquatiques en phytoremédiation ainsi que sur le rôle des micro-organismes (bactéries, champignons) dans les mécanismes de biodégradation, biotransformation ou bioséquestration. Cette UE sera illustrée à travers différentes études de cas au travers desquelles seront abordés des exemples de pollution chronique et aigues/accidentelles de l’eau, de l’air et du sol. Il sera notamment question du traitement des pollutions liées aux industries minières, pétrolières, plastiques et phyto-pharmaceutiques ainsi que du traitement des effluents liquides (eaux usées, effluents industriels). Une sortie terrain à Saint-Laurent-Le-Minier viendra illustrer un projet actuel de phytorémédiation d’un ancien site minier.
UE CHOIX 5
ECTS
12 crédits
Composante
Faculté des Sciences
UE CHOIX
ECTS
4 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie urbaine
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
L’expansion de l’environnement urbain est à l’origine de la fragmentation/destruction d’habitats naturels, de problèmes de conservation et d’un changement des rapports homme/nature. Toutefois, les espaces urbains peuvent également abriter une biodiversité importante à proximité immédiate de l’homme, celle-ci pouvant alors être utilisée à des fins de conservation, de sensibilisation, d’amélioration du bien être humain voire thérapeutiques. C’est une gageure que de vouloir travailler en écologie en niant l’existence et les conséquences du milieu urbain et de ses particularités. Le but de cette UE est d’aider les futurs professionnels de l’écologie à trouver des compromis entre développement urbain et respect de la nature. A travers des cours dispensés par des professionnels variés et une sortie à Montpellier, l’étudiant découvrira où (associations, bureaux d’étude, collectivités, …), avec qui et comment un écologue peut agir en écologie urbaine.
Exploitation durable ressources animales chasses
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Préparation au TOIC/TOEFL
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie des écosystèmes marins et côtiers
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
8h
"Le contenu de cette UE est composé de 3 volets principaux I - Caractérisation physique et cycles biogéochimiques des écosystèmes marins côtiers II – Biodiversité et fonctionnement des écosystèmes marins côtiers III Droit du littoral et de la mer ; Usages, conflits et gestion intégrée de la zone côtière. Cette UE propose aux étudiants une approche systémique de l’étude des écosystèmes marins côtiers selon une optique très pluridisciplinaire. La structure physique de ces écosystèmes sera abordée à travers des cours sur leur géomorphologie et hydrologie avec notamment un intérêt aux couplages hydriques avec la mer ouverte et leurs bassins versants. Leur biogéochimie sera abordé notamment pour décrire les flux de carbone et de nutriments à travers les compartiments eau et sédiment. Plusieurs aspects de leur biodiversité seront illustrés pour décrire l’importance de ces écosystèmes comme milieu de vie pour les espèces inféodées et notamment sera abordé le rôle de cette biodiversité dans leur fonctionnement. La zone côtière est densément peuplée par l’homme (40 % de la population mondiale). Un intérêt particulier sera porté aux usages humains (par exemple l’aquaculture) et leur planification territoriale et notamment l’évaluation de leur services écosystémiques dans un contexte économique, les mesures de gestion et de protection (par exemple Aires Marines Protégés, Natura 2000) et les professionnels de la gestion de ces milieux présentent des retours d’expériences concrètes. Finalement, les implications du droit de la mer pour la gestion de la zone littorale et côtière seront enseignées. "
Agroécologie
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Approche Bayésienne de la variabilité
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
1. Bayesian inference: Motivation and simple example.
2. The likelihood.
3. A detour to explore priors.
4. Markov chains Monte Carlo methods (MCMC)
5. Bayesian analyses in R with the Jags software.
6. Contrast scientific hypotheses with model selection (WAIC).
7. Heterogeneity and multilevel models (aka mixed models.
Génie écologique et Restauration (séquence ERC)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Développement durable, séquence ERC, trame verte, bleue, turquoise.
Il s’agit de présenter les cadres réglementaires et techniques d’intégration de l’environnement dans les projets, plans et programmes. La séquence Eviter, Réduire, Compenser, ses enjeux, les acteurs impliqués, sera présentée, discutée, illustrée. Les trames verte, bleue et leur interface avec la trame turquoise seront analysées en tant qu’outils d’amélioration de la préservation de la biodiversité dans les opérations de gestion et d’aménagement du territoire.
Les apprenants devront prendre du recul face aux méthodes et savoir-faire mis en œuvre pour appliquer cette séquence ERC dans différents domaines, liés à des plans, aménagements, programmes et ayant des impacts sur l’environnement.
Une sortie sur le terrain est l’occasion de rencontrer les acteurs, les actions ERC déployées, d’en tirer un diagnostic et des perspectives.
Les applications porteront sur la trame turquoise associant loi sur la biodiversité et dossier loi sur l’eau et sur le déploiement ERC du dossier d’aménagement.
L’UE propose enfin aux apprenants une réelle analyse critique des savoir-faire et la production de solutions innovantes et intégratrices.
Méthodes et analyse d'enquêtes en SHS
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie comportementale
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
6h
L’Ecologie comportementale aborde l'étude du comportement à partir d'une approche évolutive pour en étudier les mécanismes, la fonction et la contribution des comportements aux processus évolutifs et écologiques. Les travaux menés en Ecologie comportementale aident à comprendre d'autres phénomènes observés dans les autres disciplines de la biologie du vivant, car tous les animaux, des unicellulaires aux vertèbres les plus complexes, montrent des comportements.
Le module permet aux étudiants d’être exposés aux différents concepts de base, ainsi qu’à la multitude d’outils susceptibles d’être utilisés (observations et expérimentation en populations naturelles ou sur individus captifs, analyses comparatives, utilisation d’outils de la modélisation, l’écophysiologie, la biologie moléculaire, la biochimie, l’électronique embarquée…). Une part de la formation repose sur des discussions spécifiques sur les démarches de recherche susceptibles d’être employées, les outils utilisés et les limites des inférences qui peuvent être faites. Une participation active des étudiants sera demandée à ces différents niveaux, notamment via des discussions critiques d’articles.
Les thématiques abordées vont de l’exploration des stratégies d’approvisionnement alimentaire, de choix de partenaire, de choix d’habitat, d’investissement dans la reproduction, à l’étude de la communication animale et du pourquoi de la vie en groupe. La dimension historique de la discipline est abordée à l’occasion de l’introduction, mais aussi en fonction de la sensibilité des intervenants et des thématiques abordées (signification et relations entre ‘Animal Behaviour’, ‘Ethology’, Behavioral Ecology etc…).
Ethnoécologie et développement durable
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
15h
1. « La manière dont l’Occident moderne se représente la nature est la chose du monde la moins bien partagée » (Descola, 2005, p. 56). Selon l’anthropologue Philippe Descola, la catégorie de « Nature », en tant que réalité séparée du monde humain, est une invention des Européens qui n’est qu’une des possibilités qui s’offrent aux sociétés pour rendre compte des êtres vivants et non-vivants qui les environnent.
Si Philippe Descola contribue à renouveler ainsi les questions portant sur les rapports sociétés-environnement, il s’appuie néanmoins sur une longue tradition en sciences humaines et sociales. De nombreux travaux explorent déjà les diverses formes de savoir et d’organisation sociale auxquels ces rapports donnent lieu : ethnoscience, anthropologie des techniques, anthropologie économique, ethnoécologie, sociologie des sciences et des techniques, etc.
Cette question est loin d’être confinée à la sphère académique. Elle suscite également l’intérêt des acteurs de la conservation (biodiversité, ressources naturelles, etc.) ou encore de l’industrie (pharmacologie). Elle mobilise également des populations dites « autochtones » qui revendiquent, tant au niveau local qu’international, un accès aux ressources et la préservation d’un patrimoine immatériel.
2. Située à la rencontre des sciences de la société et des sciences de la vie, ces disciplines analysent comment les sociétés humaines utilisent les plantes, les animaux, et les autres composantes du milieu, mais aussi comment leurs conceptions et les représentations de leur(s) environnement(s) orientent ces utilisations. Ces recherches explorent également la façon dont les sociétés humaines s’organisent, se perpétuent, changent pour s’adapter à de nouveaux contextes (mondialisation, changements globaux) et transmettent des savoirs sur les relations qu’elles entretiennent avec la nature.
Pendant longtemps, ces disciplines se sont plus spécifiquement focalisées sur les interrelations entre sociétés dites « traditionnelles » et leur environnement immédiat. Par la suite, dès les années 1970, les chercheurs ont reconsidéré la distinction entre sociétés dites « traditionnelles » et « modernes » pour mieux aborder les nouvelles transformations environnementales et sociales contemporaines.
En effet, d’une part, les sociétés locales, même les plus isolées, sont affectées par des événements qui se décident et se déroulent à différentes échelles (conventions internationales, crises économiques). Leur environnement immédiat est, lui aussi, affecté par des phénomènes globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité…). En retour, leurs actions peuvent également avoir des répercussions écologiques, sociales, économiques internationales, lorsque par exemple ces sociétés s’organisent pour porter leur revendication au sein d’arènes internationales.
D’autre part, le rapport que les sociétés modernes entretiennent avec leur environnement se reconfigure face au constat d’une planète de plus en plus « artificialisée » et menacée de ruptures et de crises graves. La place de la faune et de la flore est reconsidérée et fait l’objet de controverses quant à leurs droits. Par ailleurs, l’entrée dans une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène, est invoquée pour interpeller aussi bien les sciences de la nature que les sciences humaines et sociales sur la nécessité de considérer autrement une histoire commune de l’environnement et des sociétés.
3. Le travail même des scientifiques et des ingénieurs est appréhendé sous un nouveau jour. A ce titre, un nouveau projet scientifique en sciences humaines et sociales vise à reconsidérer le rôle des « non-humains » et appelle à trouver d’autres catégories analytiques que celles de Nature et de Culture. De nouvelles échelles et méthodes d’investigation sont aussi envisagées pour analyser des processus globaux.
Ces changements d’échelles récents invitent le chercheur en sciences humaines et sociales à (re)considérer sa démarche à travers une approche réflexive : il n'est plus un simple observateur, mais peut également être un véritable acteur des processus, quand il n'est pas directement impliqué dans un mouvement social.
4. L’objectif de ce module est d’introduire ces différents champs scientifiques et opérationnels. Il est d’apporter aux étudiants des repères et des éléments de réflexion, afin de pouvoir construire des questionnements scientifiques sur les relations sociétés – environnement, au service d’une réflexion sur les modalités de prise en charge des enjeux environnementaux et sociaux actuels. Les expériences géographiques et disciplinaires variées des intervenants permettront d’illustrer l’approche à travers un large panel de types d’écosystèmes, de contextes socioculturels et de thématiques. Dans le temps imparti, nous ne prétendrons pas aborder de manière exhaustive l'ensemble des thèmes, des approches et des méthodes. Tout étudiant qui souhaite approfondir ce domaine devra s’engager dans une démarche de formation plus approfondie.
Société Ecologie Environnement Anthropo (séminaire Pyrénées)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Outils méthodes pr l'étude dynamique des écosystèmes marins
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
3h
Le module présente des enseignements autour de l'identification, la quantification et la modélisation des interactions entre le climat, les espèces marines et leur exploitation.
Gérer un projet de sciences participatives
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Impacts des changements climatiques sur les organismes, les
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Cette UE a pour buts d’approfondir les concepts-clés ayant trait aux changements climatiques, d’illustrer des notions importantes en écologie et évolution à la lumière des changements climatiques, dans de nombreux écosystèmes différents, et de réaliser une synthèse des différentes questions et enjeux scientifiques et sociétaux que posent les CC.
SIG avancé
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Projet Individuel en GE 1
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Rôles des micro-organismes dans écosystèmes (avec BEE)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Changements Globaux : caractérisation, impacts & adaptations
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Changement climatique, changements globaux, Prospectives, Adaptation, Résilience, Modélisation hydrologie, Simulation en climat futur, Disponibilité de la ressource en eau, Evènements extrêmes, Impacts sur les écosystèmes, enjeux écologiques
Cette UE propose aux étudiants une ouverture vers les changements climatiques, environnementaux et anthropiques impactant aujourd’hui et demain nos hydro-éco-socio-systèmes.
Les activités proposent des focus sur certains aspects, non exhaustifs, de ce vaste domaine dont les connaissances ne cessent d’évoluer.
Au-delà de la présentation des enjeux, chiffres et concepts, les étudiants s’y approprient les outils de modélisation hydrologique permettant l’élaboration de scénarios futurs de l’évolution des ressources. Ils analysent un sujet concret par un recoupement de disciplines et approches. Ils discutent des possibilités d’adaptations face aux impacts des changements.
Les activités sont constituées de 3 parties : L’activité de cours, celle de modélisation et celle de bibliographie.
- Lors des cours, sont exposés les principes de la modélisation climatique, de la construction des scénarios de changements climatiques et de leurs limites. Les ordres de grandeurs des principaux changements sont énoncés, ainsi que les grands enjeux du développement durable, du changement climatique et des changements globaux. Un focus particulier est proposé autour des bassins versants français méditerranéens (hot spot du changement climatique, disponibilité de la ressource en eau en diminution, pratiques agricoles et adaptations, irrigation, tourisme…).
- Les concepts de modélisation hydrologique et de calibration en contexte non stationnaire ou peu jaugé y sont enseignés et une initiation à la modélisation hydrologique est réalisée avec un cas de mise en application. Les étudiants manipulent des modèles hydrologiques généraux permettant d’évaluer des flux et bilans (de type GR, HEC-HMS ou WEAP), de les alimenter avec de sorties de modèles climatiques, de générer des scénarios futurs d’écoulement et de bilan, puis de critiquer les scénarios ainsi construits. Le travail de modélisation réalisé en petit groupe fait l’objet d’une présentation orale.
- Enfin, la bibliographie faite en classe et complétée en autonomie doit permettre aux étudiants de se spécialiser autour d’un cas concret de l’étude d’un changement intervenant sur un compartiment d’un hydro-éco-système naturel ou urbanisé (que les étudiants choisissent). Ils réalisent une analyse bibliographique pour faire émerger les problématiques sociétales ou environnementales découlant de ces changements, ainsi que les questionnements scientifiques inhérents à la mise en place de mesures de réduction de leurs impacts ou d’adaptation à déployer. Ils doivent identifier en quoi leur cas d’étude est similaire à d’autres cas, mais aussi en cas il s’en distingue. Enfin, ils ouvrent leur analyse sur une méthodologie plus générale et applicable sur d’autres cas d’études de caractérisation de ces changements, de leurs impacts et des mesures d’adaptation. Les apprenants rédigent
une note synthétique à vocation opérationnelle (bibliographie, cas d’étude similaire, controverses, outils opérationnels, protocoles, ordres de grandeur). Puis ils font un pitch de leurs résultats auprès de la promotion.
Projet Individuel en GE 2
ECTS
4 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Pollution et bioremédiation des écosystèmes
Composante
Faculté des Sciences
Cette UE vise à mieux connaitre les principaux types de polluants (organiques vs. minéraux), leur(s) source(s), leur devenir dans l’environnement et la manière dont ils interagissent avec le vivant (bioaccumulation, biotransformation, effets). Les méthodes utilisées en dépollution et en bioremédiation seront abordées. Un focus particulier sera fait sur l’apport des végétaux terrestres et aquatiques en phytoremédiation ainsi que sur le rôle des micro-organismes (bactéries, champignons) dans les mécanismes de biodégradation, biotransformation ou bioséquestration. Cette UE sera illustrée à travers différentes études de cas au travers desquelles seront abordés des exemples de pollution chronique et aigues/accidentelles de l’eau, de l’air et du sol. Il sera notamment question du traitement des pollutions liées aux industries minières, pétrolières, plastiques et phyto-pharmaceutiques ainsi que du traitement des effluents liquides (eaux usées, effluents industriels). Une sortie terrain à Saint-Laurent-Le-Minier viendra illustrer un projet actuel de phytorémédiation d’un ancien site minier.
Projet Apprentissage M2-GE
ECTS
6 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Outils de la concertation territoriale
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
COGITHON
ECTS
4 crédits
Composante
Faculté des Sciences
L’innovation est l’aboutissement même de la recherche scientifique mais c’est aussi la condition de survie et/ou de développement de la plupart des entreprises et associations, et par là de toutes organisations humaines. L’innovation est également un levier très important pour le développement économique des territoires où elle souvent couplée à l’économie circulaire ou de l’économie de l’insertion.
Être capable de participer à la conception et à la réalisation de projets innovants, en trouver les moyens financier et partenariaux, sont des compétences de plus en plus recherchées chez tous les salariés, quel que soit son statut et rôle dans son organisation (en somme, de l’ouvrier au PDG en passant par les techniciens, les ingénieurs et même … les chercheurs !). Il s’agit autant d’inculquer une culture professionnelle de l’innovation que d’en enseigner les principes méthodologiques et techniques de base. Cet enseignement à vocation éducative est basé sur une pédagogie par projet et utilise comme outil le mode de travail en séminaire (7j7 et h24) dans un lieu clos, coupé du monde pour mieux se concentrer. Le principe pédagogique est de réunir plusieurs compétences (dans notre cas celles de 4 parcours de formation du master GE et de 2 parcours du master Energie) en un même espace de lieu et de temps pour travailler en groupe sur une problématique environnementale et locale. Des temps de conférences, rencontres, visites, réflexion et travail s’alterneront pour permettre aux étudiants de rendre en fin de semaine une réponse écrite et une présentation orale. Les meilleurs projets seront présentés oralement devant un jury de professionnels et seront défendus par les étudiants.
Ouvert à toute la mention GE en M2 (sauf le parcours GeIBioTe) en FI et APP et au master Energie.
A l’exception du parcours Aquadura pour qui cette UE se déroule sur le semestre, le Cogithon se déroule sous un format de séminaire de 6 jours. Le séminaire démarre par une partie théorique (la première journée) puis se déroule ensuite sous forme d’atelier dans lesquels les étudiants sont organisés en équipes projets. Les équipes sont mises en concurrence pour présenter un projet dans le cadre d’un appel d’offre qui change chaque année et qui est élaboré en partenariat avec des acteurs du territoire. L’appel d’offres est basé sur le travail du parcours Aquadura et leur restitution du mois de novembre.
Stage par apprentissage M2 GE RAINET
ECTS
24 crédits
Composante
Faculté des Sciences
UE CHOIX 1
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Muséographie scientifique
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Cette UE comporte 4H de TD pendant lesquels les étudiants sont amenés à découvrir les concepts de bases qui définissant les institutions muséales à caractère scientifique (statuts, typologie, missions, public, fonctions de collection, de conservation, d’exposition, d’éducation et d’étude) ainsi que les métiers qui y sont rattachés.
Ces enseignements sont suivis de 11H de terrain pendant lesquelles les étudiants suivent des visites commentées de collections scientifiques et de musées (jardin des plantes, herbier, parc zoologique, Aquarium, muséum, etc.) au cours desquels l’accent sera mis sur la scénographie, les parcours et les dispositifs de médiation.
Management de la qualité
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
15h
Découverte du management de la qualité : enjeux et principes, approche processus, parties intéressées, système de mesure et amélioration. Le contexte normatif et la norme ISO9001 : certification, accréditation, labellisation. Les outils et méthodes de la qualité et de l’amélioration continue : description des activités, résolution de problèmes, analyse et amélioration des performances. Le management du risque : concepts et vocabulaire, outils et méthodes d’identification et de maîtrise des risques.
Admission
Public cible
Pour l’entrée en M1 : Titulaires d’une licence en Science de la Vie (ex. parcours Biologie Ecologie ou équivalent) ou diplôme équivalent
Pour l’entrée en M2 : Titulaires d’un M1 en écologie ou équivalent (ex. élèves écoles d’ingénieurs et vétérinaires)
Et après
Poursuites d'études
Poursuite possible en Doctorat
Poursuites d'études à l'étranger
Poursuite possible en Doctorat
Passerelles et réorientation
A la fin du Master 1 en Gestion de l’Environnement et de la Biodiversité, l’étudiant ayant acquis ses 180 ECTS peut demander à être réorienter vers un autre parcours de Master 2 de la mention de Gestion de l’Environnement que celui dans lequel il avait candidaté pour rentrer en Master 1 (parmi Rainet’, ComBiodiv, IEGB et AQUADURA). Toutefois, cette réorientation sera soumise à l’approbation des responsables pédagogiques du parcours visé.
Insertion professionnelle
Chercheur.se , enseignant.e- chercheur.se dans des organismes de recherche publics et privés.
Chargé.e de projet scientifique dans des organismes de conservation de la biodiversité développant des programmes de haut niveau scientifique, en France et à l’International.