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M2 - Communication et Education à la Biodiversité
ComBiodiv est un parcours professionnalisant ayant pour objectifs de former les professionnels de demain en communication et éducation à la biodiversité, l’écologie et l’environnement grâce à une formation alliant cours théoriques et pratiques sur des projets réels.
Il répond à une demande de montée en compétences en écologie et biodiversité de la part des collectivités territoriales, entreprises et associations du domaine professionnel de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable (EEDD).
Salon de l'écologie-1
2 crédits1hProjet M2 FI
4 crédits2hNouvelles technologies pour l'étude de la Biodiversité
2 créditsGérer un projet de sciences participatives
2 créditsGestion de projets
2 crédits15hUE CHOIX 1
6 créditsAu choix : 1 parmi 2
UE Choix 2
6 créditsAu choix : 3 parmi 6
Ecologie urbaine
2 créditsPréparation au TOIC/TOEFL
2 créditsAgroécologie
2 créditsEthnoécologie et développement durable
2 crédits15hGEMAPI (Gestion Milieux Aquatiques & Prévention Inondations)
2 créditsSIG avancé
2 crédits
UE CHOIX 3
6 créditsUE Choix 5
2 créditsAu choix : 3 parmi 6
Ecologie urbaine
2 créditsPréparation au TOIC/TOEFL
2 créditsAgroécologie
2 créditsEthnoécologie et développement durable
2 crédits15hGEMAPI (Gestion Milieux Aquatiques & Prévention Inondations)
2 créditsSIG avancé
2 crédits
Au choix : 1 parmi 8
Agroécologie
2 créditsEcologie urbaine
2 créditsPréparation au TOIC/TOEFL
2 créditsSalon de l'écologie-2
2 crédits1hEcologie des écosystèmes marins et côtiers
2 crédits8hSIG avancé
2 créditsEthnoécologie et développement durable
2 crédits15hGEMAPI (Gestion Milieux Aquatiques & Prévention Inondations)
2 crédits
Projet Individuel en GE 2
4 crédits
Communication des organisations
2 crédits15hCommunication et éducation à la biodiversité
6 créditsMéthodes et analyse d'enquêtes en SHS
2 créditsOutils de la concertation territoriale
2 crédits
Muséographie scientifique
2 créditsCOGITHON
4 créditsProfessionalisation M2 GE
4 créditsSTAGE de fin d'études M2 GE Communication
20 crédits
Salon de l'écologie-1
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
1h
Cette UE démarre lors du séminaire de rentrée (intégration).
Lors de cette UE, les étudiants participeront à la conception et la mise en œuvre de deux événements annuels majeurs dans le domaine de l’écologie : le festival de la biodiversité (Festi’Versité) et le salon national de la biodiversité (SNB). Depuis 2008, ces événements permettent de réunir, de connaître et de faire connaître tous les acteurs de la filière professionnelle de l’écologie en France.
En lien avec les organisations partenaires (OFB, F-CEN, UPGE, F-CPIE, UM, CNRS, collectivités territoriales, etc.) et la structure professionnelle organisatrice, les étudiants sont des assistants à la maitrise d’œuvre des deux évènementiels en occupant des postes divers selon leurs motivations, intérêts et capacités (expérience, compétences, formations proposées) en lien avec des bénévoles d’autres formations (BTS) : recrutement et accueil des publics et des intervenants, animations médiatiques, communication, sécurité (risque incendie, premier secours), logistique, recherche de financements, écoresponsabilité…Les postes sont proposés à travers des fiches de poste sur lesquelles les étudiants candidatent lors du séminaire d’intégration du master.
Portés par une structure Adhoc (en cours de constitution) et sous la direction d’un comité de pilotage réunissant leurs principales parties prenantes, ces 2 évènements intègrent l’assistance des étudiants des parcours du master Gestion de l’Environnement de la Faculté des Sciences de l’Université de Montpellier dans le cadre de leurs enseignements et au travers de leurs associations étudiantes.
- Festi’Versité, le festival de la biodiversité. Il permet de sensibiliser et éduquer le grand public aux enjeux de l’écologie à travers des animations, des spectacles, des jeux, des conférences, des projections, des expositions photographiques. Il se déroule durant un week end fin octobre/début novembre au zoo de Montpellier.
- Le salon national de la biodiversité. A la fois forum des métiers et des formations, congrès scientifique et technique, et rencontres professionnelles, il intègre des conférences et des tables rondes, des communications scientifiques et techniques, et des recrutements et échanges professionnels. Le salon se déroule durant 2 jours en janvier au Parc des Expositions de Montpellier.
Projet M2 FI
ECTS
4 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
2h
Lors de cette UE, les étudiant(e)s mettront en pratique les compétences acquises lors de l’UE « gestion de projets » sur un cas concret, un projet à mener en groupe de 3 à 5 étudiants pour le compte d’une structure professionnelle (entreprises privées ou publiques, sociétés coopératives, professions libérales, associations, établissements publiques (universités et organismes de recherche notamment), collectivités territoriales, etc..).
Le projet se déroule sur une période de 4 mois pendant laquelle les étudiants s’y consacrent à temps partiel, sur un rythme d’une ½ journée par semaine (le vendredi matin).
Le projet doit permettre aux étudiants de valoriser leurs connaissances et compétences en dehors du cadre universitaire en répondant aux besoins précis émis par une structure professionnelle. Ce projet prépare l'étudiant à répondre à un besoin précis, agir en prestataire de services d’ingénierie et d’études en prévision de ses prochains rendez-vous professionnels, c'est-à-dire son stage de fin d'étude et son premier emploi. L’expérience est enrichissante, valorisable sur son CV et débouche parfois sur un stage voire en emploi.
Les projets proposés sont divers et variés : veille scientifique et réglementaire, état de l’art, validation de méthodes et de protocoles, recueil et analyses de données, étude de faisabilité pour la création et l'innovation, accompagnement à la phase de préparation de réponse à un appel d'offre ou appel à projets, diagnostic et préconisations, rédaction de documents de conseil ou de formation, conception et réalisation d’animations pédagogiques ou/et éducatives, conception de documents de communication, assistance à organisation d’évènementiels…
Fonctionnement : Les responsables de l’UE et chaque responsable de parcours recherchent et proposent des sujets qui seront ouverts à tous les étudiants tous parcours confondus (des groupes mixtes sont possibles si le sujet s’y prête ainsi que les profils). Les étudiants candidatent et la responsable d’UE sélectionne les candidatures et proposent une constitution de groupes qui sera validée rapidement par le responsable d’UE. Les responsables de parcours proposent un ou des tuteurs pédagogiques pour chaque projet proposé.
Nouvelles technologies pour l'étude de la Biodiversité
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Gérer un projet de sciences participatives
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Gestion de projets
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
15h
La gestion de projets est une compétence indispensable pour un professionnel de niveau master. Cette UE vise à vous rendre capable de concevoir et piloter un projet. Nous verrons les différentes phases d’un projet, son financement (diversification des sources et budget), la planification du travail, du temps et des ressources, le travail en équipe (réunion, conflits, reporting), la gestion des risques. L’enseignement réalisé via un MOOC « gestion de projets » de 6 semaines (Tronc Commun, ou parcours classique - 20 heures de formation : Tronc Commun (4 semaines) + 2 modules de spécialisation minimum) entre fin septembre et début novembre sera complété par différents TD.
UE CHOIX 1
ECTS
6 crédits
Composante
Faculté des Sciences
UE Choix 2
ECTS
6 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie urbaine
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
L’expansion de l’environnement urbain est à l’origine de la fragmentation/destruction d’habitats naturels, de problèmes de conservation et d’un changement des rapports homme/nature. Toutefois, les espaces urbains peuvent également abriter une biodiversité importante à proximité immédiate de l’homme, celle-ci pouvant alors être utilisée à des fins de conservation, de sensibilisation, d’amélioration du bien être humain voire thérapeutiques. C’est une gageure que de vouloir travailler en écologie en niant l’existence et les conséquences du milieu urbain et de ses particularités. Le but de cette UE est d’aider les futurs professionnels de l’écologie à trouver des compromis entre développement urbain et respect de la nature. A travers des cours dispensés par des professionnels variés et une sortie à Montpellier, l’étudiant découvrira où (associations, bureaux d’étude, collectivités, …), avec qui et comment un écologue peut agir en écologie urbaine.
Préparation au TOIC/TOEFL
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Agroécologie
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ethnoécologie et développement durable
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
15h
1. « La manière dont l’Occident moderne se représente la nature est la chose du monde la moins bien partagée » (Descola, 2005, p. 56). Selon l’anthropologue Philippe Descola, la catégorie de « Nature », en tant que réalité séparée du monde humain, est une invention des Européens qui n’est qu’une des possibilités qui s’offrent aux sociétés pour rendre compte des êtres vivants et non-vivants qui les environnent.
Si Philippe Descola contribue à renouveler ainsi les questions portant sur les rapports sociétés-environnement, il s’appuie néanmoins sur une longue tradition en sciences humaines et sociales. De nombreux travaux explorent déjà les diverses formes de savoir et d’organisation sociale auxquels ces rapports donnent lieu : ethnoscience, anthropologie des techniques, anthropologie économique, ethnoécologie, sociologie des sciences et des techniques, etc.
Cette question est loin d’être confinée à la sphère académique. Elle suscite également l’intérêt des acteurs de la conservation (biodiversité, ressources naturelles, etc.) ou encore de l’industrie (pharmacologie). Elle mobilise également des populations dites « autochtones » qui revendiquent, tant au niveau local qu’international, un accès aux ressources et la préservation d’un patrimoine immatériel.
2. Située à la rencontre des sciences de la société et des sciences de la vie, ces disciplines analysent comment les sociétés humaines utilisent les plantes, les animaux, et les autres composantes du milieu, mais aussi comment leurs conceptions et les représentations de leur(s) environnement(s) orientent ces utilisations. Ces recherches explorent également la façon dont les sociétés humaines s’organisent, se perpétuent, changent pour s’adapter à de nouveaux contextes (mondialisation, changements globaux) et transmettent des savoirs sur les relations qu’elles entretiennent avec la nature.
Pendant longtemps, ces disciplines se sont plus spécifiquement focalisées sur les interrelations entre sociétés dites « traditionnelles » et leur environnement immédiat. Par la suite, dès les années 1970, les chercheurs ont reconsidéré la distinction entre sociétés dites « traditionnelles » et « modernes » pour mieux aborder les nouvelles transformations environnementales et sociales contemporaines.
En effet, d’une part, les sociétés locales, même les plus isolées, sont affectées par des événements qui se décident et se déroulent à différentes échelles (conventions internationales, crises économiques). Leur environnement immédiat est, lui aussi, affecté par des phénomènes globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité…). En retour, leurs actions peuvent également avoir des répercussions écologiques, sociales, économiques internationales, lorsque par exemple ces sociétés s’organisent pour porter leur revendication au sein d’arènes internationales.
D’autre part, le rapport que les sociétés modernes entretiennent avec leur environnement se reconfigure face au constat d’une planète de plus en plus « artificialisée » et menacée de ruptures et de crises graves. La place de la faune et de la flore est reconsidérée et fait l’objet de controverses quant à leurs droits. Par ailleurs, l’entrée dans une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène, est invoquée pour interpeller aussi bien les sciences de la nature que les sciences humaines et sociales sur la nécessité de considérer autrement une histoire commune de l’environnement et des sociétés.
3. Le travail même des scientifiques et des ingénieurs est appréhendé sous un nouveau jour. A ce titre, un nouveau projet scientifique en sciences humaines et sociales vise à reconsidérer le rôle des « non-humains » et appelle à trouver d’autres catégories analytiques que celles de Nature et de Culture. De nouvelles échelles et méthodes d’investigation sont aussi envisagées pour analyser des processus globaux.
Ces changements d’échelles récents invitent le chercheur en sciences humaines et sociales à (re)considérer sa démarche à travers une approche réflexive : il n'est plus un simple observateur, mais peut également être un véritable acteur des processus, quand il n'est pas directement impliqué dans un mouvement social.
4. L’objectif de ce module est d’introduire ces différents champs scientifiques et opérationnels. Il est d’apporter aux étudiants des repères et des éléments de réflexion, afin de pouvoir construire des questionnements scientifiques sur les relations sociétés – environnement, au service d’une réflexion sur les modalités de prise en charge des enjeux environnementaux et sociaux actuels. Les expériences géographiques et disciplinaires variées des intervenants permettront d’illustrer l’approche à travers un large panel de types d’écosystèmes, de contextes socioculturels et de thématiques. Dans le temps imparti, nous ne prétendrons pas aborder de manière exhaustive l'ensemble des thèmes, des approches et des méthodes. Tout étudiant qui souhaite approfondir ce domaine devra s’engager dans une démarche de formation plus approfondie.
GEMAPI (Gestion Milieux Aquatiques & Prévention Inondations)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Gestion du Milieu Aquatique et Prévention des Inondations
Discipline : Ecologie, Hydraulique
Cette unité d’enseignement permet aux étudiants de s’immerger dans un cas réel d’étude, sur le terrain, relevant de la compétence GEMAPI. Des acteurs et gestionnaires seront rencontrés sur le terrain d’études afin d’apprécier les enjeux et la complexité du territoire. Les groupes d’étudiants travailleront sur un projet concret de rapprochement de la gestion du milieu aquatique et de la prévention des inondation respectueuses de l’écologie, de l’environnement, et de l’homme. Cette unité d’enseignement sera une opportunité pour mettre en œuvre les connaissances et compétences acquises lors des enseignements reçus préalablement (écologie, hydraulique, législation, aménagement du territoire…)
L’étude est déployée sur un même cas concret, depuis la phase de terrain jusqu’à la phase de présentation des impacts des aménagements, en passant par la modélisation, l’analyse ou la gestion concertée. Le travail se fait en groupe.
SIG avancé
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
UE CHOIX 3
ECTS
6 crédits
Composante
Faculté des Sciences
UE Choix 5
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie urbaine
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
L’expansion de l’environnement urbain est à l’origine de la fragmentation/destruction d’habitats naturels, de problèmes de conservation et d’un changement des rapports homme/nature. Toutefois, les espaces urbains peuvent également abriter une biodiversité importante à proximité immédiate de l’homme, celle-ci pouvant alors être utilisée à des fins de conservation, de sensibilisation, d’amélioration du bien être humain voire thérapeutiques. C’est une gageure que de vouloir travailler en écologie en niant l’existence et les conséquences du milieu urbain et de ses particularités. Le but de cette UE est d’aider les futurs professionnels de l’écologie à trouver des compromis entre développement urbain et respect de la nature. A travers des cours dispensés par des professionnels variés et une sortie à Montpellier, l’étudiant découvrira où (associations, bureaux d’étude, collectivités, …), avec qui et comment un écologue peut agir en écologie urbaine.
Préparation au TOIC/TOEFL
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Agroécologie
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ethnoécologie et développement durable
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
15h
1. « La manière dont l’Occident moderne se représente la nature est la chose du monde la moins bien partagée » (Descola, 2005, p. 56). Selon l’anthropologue Philippe Descola, la catégorie de « Nature », en tant que réalité séparée du monde humain, est une invention des Européens qui n’est qu’une des possibilités qui s’offrent aux sociétés pour rendre compte des êtres vivants et non-vivants qui les environnent.
Si Philippe Descola contribue à renouveler ainsi les questions portant sur les rapports sociétés-environnement, il s’appuie néanmoins sur une longue tradition en sciences humaines et sociales. De nombreux travaux explorent déjà les diverses formes de savoir et d’organisation sociale auxquels ces rapports donnent lieu : ethnoscience, anthropologie des techniques, anthropologie économique, ethnoécologie, sociologie des sciences et des techniques, etc.
Cette question est loin d’être confinée à la sphère académique. Elle suscite également l’intérêt des acteurs de la conservation (biodiversité, ressources naturelles, etc.) ou encore de l’industrie (pharmacologie). Elle mobilise également des populations dites « autochtones » qui revendiquent, tant au niveau local qu’international, un accès aux ressources et la préservation d’un patrimoine immatériel.
2. Située à la rencontre des sciences de la société et des sciences de la vie, ces disciplines analysent comment les sociétés humaines utilisent les plantes, les animaux, et les autres composantes du milieu, mais aussi comment leurs conceptions et les représentations de leur(s) environnement(s) orientent ces utilisations. Ces recherches explorent également la façon dont les sociétés humaines s’organisent, se perpétuent, changent pour s’adapter à de nouveaux contextes (mondialisation, changements globaux) et transmettent des savoirs sur les relations qu’elles entretiennent avec la nature.
Pendant longtemps, ces disciplines se sont plus spécifiquement focalisées sur les interrelations entre sociétés dites « traditionnelles » et leur environnement immédiat. Par la suite, dès les années 1970, les chercheurs ont reconsidéré la distinction entre sociétés dites « traditionnelles » et « modernes » pour mieux aborder les nouvelles transformations environnementales et sociales contemporaines.
En effet, d’une part, les sociétés locales, même les plus isolées, sont affectées par des événements qui se décident et se déroulent à différentes échelles (conventions internationales, crises économiques). Leur environnement immédiat est, lui aussi, affecté par des phénomènes globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité…). En retour, leurs actions peuvent également avoir des répercussions écologiques, sociales, économiques internationales, lorsque par exemple ces sociétés s’organisent pour porter leur revendication au sein d’arènes internationales.
D’autre part, le rapport que les sociétés modernes entretiennent avec leur environnement se reconfigure face au constat d’une planète de plus en plus « artificialisée » et menacée de ruptures et de crises graves. La place de la faune et de la flore est reconsidérée et fait l’objet de controverses quant à leurs droits. Par ailleurs, l’entrée dans une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène, est invoquée pour interpeller aussi bien les sciences de la nature que les sciences humaines et sociales sur la nécessité de considérer autrement une histoire commune de l’environnement et des sociétés.
3. Le travail même des scientifiques et des ingénieurs est appréhendé sous un nouveau jour. A ce titre, un nouveau projet scientifique en sciences humaines et sociales vise à reconsidérer le rôle des « non-humains » et appelle à trouver d’autres catégories analytiques que celles de Nature et de Culture. De nouvelles échelles et méthodes d’investigation sont aussi envisagées pour analyser des processus globaux.
Ces changements d’échelles récents invitent le chercheur en sciences humaines et sociales à (re)considérer sa démarche à travers une approche réflexive : il n'est plus un simple observateur, mais peut également être un véritable acteur des processus, quand il n'est pas directement impliqué dans un mouvement social.
4. L’objectif de ce module est d’introduire ces différents champs scientifiques et opérationnels. Il est d’apporter aux étudiants des repères et des éléments de réflexion, afin de pouvoir construire des questionnements scientifiques sur les relations sociétés – environnement, au service d’une réflexion sur les modalités de prise en charge des enjeux environnementaux et sociaux actuels. Les expériences géographiques et disciplinaires variées des intervenants permettront d’illustrer l’approche à travers un large panel de types d’écosystèmes, de contextes socioculturels et de thématiques. Dans le temps imparti, nous ne prétendrons pas aborder de manière exhaustive l'ensemble des thèmes, des approches et des méthodes. Tout étudiant qui souhaite approfondir ce domaine devra s’engager dans une démarche de formation plus approfondie.
GEMAPI (Gestion Milieux Aquatiques & Prévention Inondations)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Gestion du Milieu Aquatique et Prévention des Inondations
Discipline : Ecologie, Hydraulique
Cette unité d’enseignement permet aux étudiants de s’immerger dans un cas réel d’étude, sur le terrain, relevant de la compétence GEMAPI. Des acteurs et gestionnaires seront rencontrés sur le terrain d’études afin d’apprécier les enjeux et la complexité du territoire. Les groupes d’étudiants travailleront sur un projet concret de rapprochement de la gestion du milieu aquatique et de la prévention des inondation respectueuses de l’écologie, de l’environnement, et de l’homme. Cette unité d’enseignement sera une opportunité pour mettre en œuvre les connaissances et compétences acquises lors des enseignements reçus préalablement (écologie, hydraulique, législation, aménagement du territoire…)
L’étude est déployée sur un même cas concret, depuis la phase de terrain jusqu’à la phase de présentation des impacts des aménagements, en passant par la modélisation, l’analyse ou la gestion concertée. Le travail se fait en groupe.
SIG avancé
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Agroécologie
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ecologie urbaine
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
L’expansion de l’environnement urbain est à l’origine de la fragmentation/destruction d’habitats naturels, de problèmes de conservation et d’un changement des rapports homme/nature. Toutefois, les espaces urbains peuvent également abriter une biodiversité importante à proximité immédiate de l’homme, celle-ci pouvant alors être utilisée à des fins de conservation, de sensibilisation, d’amélioration du bien être humain voire thérapeutiques. C’est une gageure que de vouloir travailler en écologie en niant l’existence et les conséquences du milieu urbain et de ses particularités. Le but de cette UE est d’aider les futurs professionnels de l’écologie à trouver des compromis entre développement urbain et respect de la nature. A travers des cours dispensés par des professionnels variés et une sortie à Montpellier, l’étudiant découvrira où (associations, bureaux d’étude, collectivités, …), avec qui et comment un écologue peut agir en écologie urbaine.
Préparation au TOIC/TOEFL
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Salon de l'écologie-2
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
1h
Cette UE repose sur le même projet pédagogique que l’UE « Salon de l’écologie-1 » : l’organisation et la participation aux deux évènementiels « Festi’Versité » et « Salon National de l’Ecologie » (voir fiche « Salon de l’écologie-1 »).
La spécificité de l’UE « Salon de l’écologie-2 » tient aux rôles et implications des étudiants dans leur mission d’assistance aux maitrises d’ouvrage et d’œuvre des 2 évènementiels. Dans cette UE, ils sont impliqués dans des postes à responsabilité en tant qu’administrateurs d’une des associations étudiantes partenaires : président, trésorier, responsable communication, responsable logistique, responsable écoresponsabilité, responsable festiversité, responsable congrès, responsable forum. Ils coordonneront les temps forts des évènements, les actions des différentes équipes et le travail des étudiants et bénévoles investis dans la mise en œuvre à travers l’UE « salon de l’écologie 1 ».
Ecologie des écosystèmes marins et côtiers
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
8h
"Le contenu de cette UE est composé de 3 volets principaux I - Caractérisation physique et cycles biogéochimiques des écosystèmes marins côtiers II – Biodiversité et fonctionnement des écosystèmes marins côtiers III Droit du littoral et de la mer ; Usages, conflits et gestion intégrée de la zone côtière. Cette UE propose aux étudiants une approche systémique de l’étude des écosystèmes marins côtiers selon une optique très pluridisciplinaire. La structure physique de ces écosystèmes sera abordée à travers des cours sur leur géomorphologie et hydrologie avec notamment un intérêt aux couplages hydriques avec la mer ouverte et leurs bassins versants. Leur biogéochimie sera abordé notamment pour décrire les flux de carbone et de nutriments à travers les compartiments eau et sédiment. Plusieurs aspects de leur biodiversité seront illustrés pour décrire l’importance de ces écosystèmes comme milieu de vie pour les espèces inféodées et notamment sera abordé le rôle de cette biodiversité dans leur fonctionnement. La zone côtière est densément peuplée par l’homme (40 % de la population mondiale). Un intérêt particulier sera porté aux usages humains (par exemple l’aquaculture) et leur planification territoriale et notamment l’évaluation de leur services écosystémiques dans un contexte économique, les mesures de gestion et de protection (par exemple Aires Marines Protégés, Natura 2000) et les professionnels de la gestion de ces milieux présentent des retours d’expériences concrètes. Finalement, les implications du droit de la mer pour la gestion de la zone littorale et côtière seront enseignées. "
SIG avancé
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Ethnoécologie et développement durable
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
15h
1. « La manière dont l’Occident moderne se représente la nature est la chose du monde la moins bien partagée » (Descola, 2005, p. 56). Selon l’anthropologue Philippe Descola, la catégorie de « Nature », en tant que réalité séparée du monde humain, est une invention des Européens qui n’est qu’une des possibilités qui s’offrent aux sociétés pour rendre compte des êtres vivants et non-vivants qui les environnent.
Si Philippe Descola contribue à renouveler ainsi les questions portant sur les rapports sociétés-environnement, il s’appuie néanmoins sur une longue tradition en sciences humaines et sociales. De nombreux travaux explorent déjà les diverses formes de savoir et d’organisation sociale auxquels ces rapports donnent lieu : ethnoscience, anthropologie des techniques, anthropologie économique, ethnoécologie, sociologie des sciences et des techniques, etc.
Cette question est loin d’être confinée à la sphère académique. Elle suscite également l’intérêt des acteurs de la conservation (biodiversité, ressources naturelles, etc.) ou encore de l’industrie (pharmacologie). Elle mobilise également des populations dites « autochtones » qui revendiquent, tant au niveau local qu’international, un accès aux ressources et la préservation d’un patrimoine immatériel.
2. Située à la rencontre des sciences de la société et des sciences de la vie, ces disciplines analysent comment les sociétés humaines utilisent les plantes, les animaux, et les autres composantes du milieu, mais aussi comment leurs conceptions et les représentations de leur(s) environnement(s) orientent ces utilisations. Ces recherches explorent également la façon dont les sociétés humaines s’organisent, se perpétuent, changent pour s’adapter à de nouveaux contextes (mondialisation, changements globaux) et transmettent des savoirs sur les relations qu’elles entretiennent avec la nature.
Pendant longtemps, ces disciplines se sont plus spécifiquement focalisées sur les interrelations entre sociétés dites « traditionnelles » et leur environnement immédiat. Par la suite, dès les années 1970, les chercheurs ont reconsidéré la distinction entre sociétés dites « traditionnelles » et « modernes » pour mieux aborder les nouvelles transformations environnementales et sociales contemporaines.
En effet, d’une part, les sociétés locales, même les plus isolées, sont affectées par des événements qui se décident et se déroulent à différentes échelles (conventions internationales, crises économiques). Leur environnement immédiat est, lui aussi, affecté par des phénomènes globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité…). En retour, leurs actions peuvent également avoir des répercussions écologiques, sociales, économiques internationales, lorsque par exemple ces sociétés s’organisent pour porter leur revendication au sein d’arènes internationales.
D’autre part, le rapport que les sociétés modernes entretiennent avec leur environnement se reconfigure face au constat d’une planète de plus en plus « artificialisée » et menacée de ruptures et de crises graves. La place de la faune et de la flore est reconsidérée et fait l’objet de controverses quant à leurs droits. Par ailleurs, l’entrée dans une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène, est invoquée pour interpeller aussi bien les sciences de la nature que les sciences humaines et sociales sur la nécessité de considérer autrement une histoire commune de l’environnement et des sociétés.
3. Le travail même des scientifiques et des ingénieurs est appréhendé sous un nouveau jour. A ce titre, un nouveau projet scientifique en sciences humaines et sociales vise à reconsidérer le rôle des « non-humains » et appelle à trouver d’autres catégories analytiques que celles de Nature et de Culture. De nouvelles échelles et méthodes d’investigation sont aussi envisagées pour analyser des processus globaux.
Ces changements d’échelles récents invitent le chercheur en sciences humaines et sociales à (re)considérer sa démarche à travers une approche réflexive : il n'est plus un simple observateur, mais peut également être un véritable acteur des processus, quand il n'est pas directement impliqué dans un mouvement social.
4. L’objectif de ce module est d’introduire ces différents champs scientifiques et opérationnels. Il est d’apporter aux étudiants des repères et des éléments de réflexion, afin de pouvoir construire des questionnements scientifiques sur les relations sociétés – environnement, au service d’une réflexion sur les modalités de prise en charge des enjeux environnementaux et sociaux actuels. Les expériences géographiques et disciplinaires variées des intervenants permettront d’illustrer l’approche à travers un large panel de types d’écosystèmes, de contextes socioculturels et de thématiques. Dans le temps imparti, nous ne prétendrons pas aborder de manière exhaustive l'ensemble des thèmes, des approches et des méthodes. Tout étudiant qui souhaite approfondir ce domaine devra s’engager dans une démarche de formation plus approfondie.
GEMAPI (Gestion Milieux Aquatiques & Prévention Inondations)
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Gestion du Milieu Aquatique et Prévention des Inondations
Discipline : Ecologie, Hydraulique
Cette unité d’enseignement permet aux étudiants de s’immerger dans un cas réel d’étude, sur le terrain, relevant de la compétence GEMAPI. Des acteurs et gestionnaires seront rencontrés sur le terrain d’études afin d’apprécier les enjeux et la complexité du territoire. Les groupes d’étudiants travailleront sur un projet concret de rapprochement de la gestion du milieu aquatique et de la prévention des inondation respectueuses de l’écologie, de l’environnement, et de l’homme. Cette unité d’enseignement sera une opportunité pour mettre en œuvre les connaissances et compétences acquises lors des enseignements reçus préalablement (écologie, hydraulique, législation, aménagement du territoire…)
L’étude est déployée sur un même cas concret, depuis la phase de terrain jusqu’à la phase de présentation des impacts des aménagements, en passant par la modélisation, l’analyse ou la gestion concertée. Le travail se fait en groupe.
Projet Individuel en GE 2
ECTS
4 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Communication des organisations
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Volume horaire
15h
Cet enseignement a pour objectif de faire découvrir aux étudiants :
1. le fonctionnent des services de communication de différents types d’organisations impliquées dans le domaine de la recherche et de la culture scientifique ou de son application (instituts de recherche, collectivités territoriales, Association, ONG, entreprise…)
2. la méthodologie d’élaboration d’une stratégie et d’un plan de communication ainsi que d’un dossier de presse.
L’enseignement sera basé sur des interventions de responsables de services de communication de différentes organisations et sur des TD amenant les étudiants à analyser et concevoir des stratégies et des plans de communication et à rédiger des dossiers de presse à partir de projets réels soumis par les intervenants des services de communication.
Communication et éducation à la biodiversité
ECTS
6 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Cet enseignement a pour objectif d’apprendre aux étudiants à concevoir des outils et des actions de communication, médiation et d’éducation sur le thème de la biodiversité. Il apportera les connaissances nécessaires pour bien définir les objectifs de communication, cibler les publics, définir les messages clés, choisir un mode de communication, réaliser et évaluer ces actions. Il amènera également les étudiants à bien maitriser les enjeux liés à la biodiversité et à son maintien et à bien connaitre la bibliographie et les sources d’information dans ce domaine.
L’UE sera composée de TD et de TP ainsi que d’un projet par groupe.
Méthodes et analyse d'enquêtes en SHS
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Outils de la concertation territoriale
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Muséographie scientifique
ECTS
2 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Cette UE comporte 4H de TD pendant lesquels les étudiants sont amenés à découvrir les concepts de bases qui définissant les institutions muséales à caractère scientifique (statuts, typologie, missions, public, fonctions de collection, de conservation, d’exposition, d’éducation et d’étude) ainsi que les métiers qui y sont rattachés.
Ces enseignements sont suivis de 11H de terrain pendant lesquelles les étudiants suivent des visites commentées de collections scientifiques et de musées (jardin des plantes, herbier, parc zoologique, Aquarium, muséum, etc.) au cours desquels l’accent sera mis sur la scénographie, les parcours et les dispositifs de médiation.
COGITHON
ECTS
4 crédits
Composante
Faculté des Sciences
L’innovation est l’aboutissement même de la recherche scientifique mais c’est aussi la condition de survie et/ou de développement de la plupart des entreprises et associations, et par là de toutes organisations humaines. L’innovation est également un levier très important pour le développement économique des territoires où elle souvent couplée à l’économie circulaire ou de l’économie de l’insertion.
Être capable de participer à la conception et à la réalisation de projets innovants, en trouver les moyens financier et partenariaux, sont des compétences de plus en plus recherchées chez tous les salariés, quel que soit son statut et rôle dans son organisation (en somme, de l’ouvrier au PDG en passant par les techniciens, les ingénieurs et même … les chercheurs !). Il s’agit autant d’inculquer une culture professionnelle de l’innovation que d’en enseigner les principes méthodologiques et techniques de base. Cet enseignement à vocation éducative est basé sur une pédagogie par projet et utilise comme outil le mode de travail en séminaire (7j7 et h24) dans un lieu clos, coupé du monde pour mieux se concentrer. Le principe pédagogique est de réunir plusieurs compétences (dans notre cas celles de 4 parcours de formation du master GE et de 2 parcours du master Energie) en un même espace de lieu et de temps pour travailler en groupe sur une problématique environnementale et locale. Des temps de conférences, rencontres, visites, réflexion et travail s’alterneront pour permettre aux étudiants de rendre en fin de semaine une réponse écrite et une présentation orale. Les meilleurs projets seront présentés oralement devant un jury de professionnels et seront défendus par les étudiants.
Ouvert à toute la mention GE en M2 (sauf le parcours GeIBioTe) en FI et APP et au master Energie.
A l’exception du parcours Aquadura pour qui cette UE se déroule sur le semestre, le Cogithon se déroule sous un format de séminaire de 6 jours. Le séminaire démarre par une partie théorique (la première journée) puis se déroule ensuite sous forme d’atelier dans lesquels les étudiants sont organisés en équipes projets. Les équipes sont mises en concurrence pour présenter un projet dans le cadre d’un appel d’offre qui change chaque année et qui est élaboré en partenariat avec des acteurs du territoire. L’appel d’offres est basé sur le travail du parcours Aquadura et leur restitution du mois de novembre.
Professionalisation M2 GE
ECTS
4 crédits
Composante
Faculté des Sciences
STAGE de fin d'études M2 GE Communication
ECTS
20 crédits
Composante
Faculté des Sciences
Le stage de M2 dure 5,5 à 6 mois à temps plein (de mi-mars à fin août au plus tard).
La démarche de recherche du stage est proactive par l’étudiant.
La validation du stage est faite par le tuteur pédagogique en fonction de l’adéquation avec le projet professionnel de l’étudiant et avec les objectifs pédagogiques du parcours ComBiodiv.
Chaque étudiant est suivi pendant le stage par un tuteur pédagogique universitaire et un maître de stage issus de l’organisation professionnelle et faisant partie de son encadrement de proximité.
Un rapport d’étude scientifique et technique est rédigé dans le cadre de l’UE.
Il peut se dérouler en France ou à l’international. Le stage se déroule dans une organisation professionnelle et sous couvert, a priori, d’une convention de stage délivrée par l’UM.
Admission
Modalités d'inscription
Les candidatures se font sur les plateformes suivantes :
- Étudiants français & Européens, l'étudiant.e devra déposer son dossier de candidature via l'application e-candidat : https://candidature.umontpellier.fr/candidature
- Étudiants internationaux hors UE : suivre la procédure « Études en France » : https://pastel.diplomatie.gouv.fr/etudesenfrance/dyn/public/authentification/login.html